Au Canada, une brigade de policiers utilise la menace de faire écouter du Nickelback comme arme de prévention contre l’alcool au volant pour les conducteurs. Des génies.
L'idée de la torture par la musique est loin d’être nouvelle.
Pendant la Seconde guerre mondiale, les Nazis diffusaient du Wagner et du Strauss dans les haut-parleurs des camps de concentration. Quelques dizaines d’années plus tard au Chili, les hommes du général Pinochet faisaient écouter du Dalida et du Julio Iglesias aux détenus pour les "briser psychologiquement". Et à Guantanamo, l’armée utilisait les chansons de Britney Spears, Boney M ou AC/DC pour "désorienter et prolonger l’état de choc" des prisonniers.
La police de Kensington, au Canada, a bien compris le pouvoir de la musique. Surtout si elle est mauvaise. Dans un message posté samedi sur Facebook, la police de cette ville de l’île-du-Prince-Edouard, au nord-est de Montréal, a révélé un ingénieux moyen de punir les conducteurs qui prendraient le volant après avoir bu. Plutôt que de détailler les peines dont ils pourraient écoper, la police a annoncé que ces derniers devraient endurer un trajet vers leur cellule avec du Nickelback à fond dans les haut-parleurs.
Et pour montrer à quel point ils sont sérieux, les policiers de Kensington ont partagé une photo de leur arme : une cassette de Nickelback intacte, encore emballée dans son plastique.
Le post prévient : "Maintenant, pas besoin de nous remercier. On s’est juste rendus compte que si vous étiez assez idiot pour prendre le volant après avoir bu, alors un petit Chad Kroeger et les garçons est le cadeau parfait pour vous".
Alors, qu’y a-t-il de plus effrayant que l’idée d’écouter du Nickelback assis à l’arrière d’une voiture de police ?
– Retrouvez aussi l'article de Rebecca Brown sur Mashable.
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