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CAN 2025 : les Léopards de la RD Congo veulent profiter de leur grande forme face au Bénin
Les Léopards de la RD Congo ont brillé en éliminant le Nigeria et en se qualifiant en barrages intercontinentaux pour le Mondial 2026. Les hommes de Sébastien Desabre espèrent poursuivre ce rêve éveillé à la CAN 2025, à commercer mardi par un résultat à aller chercher face aux Guépards du Bénin.
Le Congolais Ngal'ayel Mukau défie le Nigérian Wilfred Ndidi lors du match de qualification pour le Mondial 2026 entre la RD Congo et le Nigeria à Rabat, au Maroc, le 16 novembre 2025. © AP

La RD Congo arrive à la CAN 2025 avec le statut de nation à surveiller. Impressionnants lors des barrages africains pour le Mondial 2026, lors desquels ils ont éliminé le Nigeria, les Léopards abordent la compétition avec ambition. Pour leur entrée en lice, mardi 23 décembre, ils défieront les Guépards du Bénin, adversaire sérieux mais moins expérimenté. 

Double championne d’Afrique (1968 et 1974) et quart-de-finaliste de la dernière CAN en 2023, la RD Congo dispute au Maroc sa 22e phase finale, forte d’un effectif stable et d’un projet de jeu bien rôdé. Les hommes de Sébastien Desabre auront pour objectif de briser la malédiction qui pèse sur leur sélection : les Léopards n'ont remporté aucun titre majeur depuis plus d'un demi-siècle.

Fiston Mayele, l’arme offensive de la RD Congo

Pour faire la différence, la RD Congo pourra compter sur Fiston Mayele, attaquant des Pyramids FC (Égypte), l’un des hommes forts du continent africain cette année. Auteur de sept réalisations en Ligue des champions africaine, l’avant-centre de 30 ans incarne une menace constante par sa mobilité, sa vitesse et son sens du but. Un profil précieux pour débloquer des rencontres fermées, souvent le lot des premiers matches de groupe dans les compétitions internationales.

En face, le Bénin avance avec moins de certitudes mais un plan clair. Les Guépards disputent seulement leur cinquième CAN, avec pour meilleur résultat un quart de finale en 2019. Classés 92e au classement Fifa, ils restent toutefois une équipe réputée pour sa discipline et son engagement.

À leur tête, le sélectionneur expérimenté Gernot Rohr notamment passé par le Nigeria. Depuis sa prise de fonctions en 2023, l’Allemand a redonné une identité à cette sélection, basée sur un bloc compact et une grande rigueur tactique.

Le danger principal côté béninois se nomme Steve Mounié. Capitaine et leader offensif, l’attaquant de 30 ans, prêté à Augsburg par Alanyaspor, reste l’un des cadres de l’équipe. Puissant, généreux dans l’effort et précieux en point d’appui, il fait partie des rares survivants de l’épopée de 2019 et incarne l’expérience des Guépards.

Rigueur défensive et liberté en attaque

Côté Congolais, c'est le Français Sébastien Desabre qui est à la manœuvre. Ancien entraîneur de l'équipe ivoiriennne de l’ASEC Mimosas, le technicien s’appuie sur sa fine connaissance du football africain et sur un système rodé, le 4-2-3-1, qui allie rigueur défensive et liberté offensive.

Classés 56e au classement Fifa, les Congolais savent toutefois que la CAN ne pardonne pas l’excès de confiance. "Nous avons une équipe capable de rivaliser avec les meilleures d'Afrique, mais il est essentiel de maintenir la discipline tactique et d’optimiser notre potentiel offensif" (date et source de cette citation ?), avait d'ailleurs rappelé Sébastien Desabre après la qualification de son équipe à la phase finale de la CAN.

Sur le papier, l’avantage penche clairement en faveur des Léopards. Plus expérimentée, plus riche en individualités et portée par une dynamique positive, la RD Congo sait toutefois que le Bénin n’a rien à perdre. La Zambie, qui a arraché lundi un match nul dans les derniers instants face au Mali, a rappelé que même les outsiders auront la volonté de faire des étincelles durant cette compétition.