Demain, c'est peut-être une alerte sur votre téléphone, posé sur le zinc d'un bar, qui pourra vous recommander de ne pas prendre la route.
Tout le monde a en tête qu'alcool et volant ne font pas bon ménage. Mais savoir quand on a trop levé le coude est une autre paire de manches. Bien sûr, il y a les indications officielles : en France, le taux d’alcool limite autorisé est de 0, 5 g d’alcool par litre de sang soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré.
Sauf que pour beaucoup, le principe du verre de trop, c'est qu'il faut justement le boire pour savoir qu'il a été de trop. Pour éviter ce type de comportement à risques, les ingénieurs de l'Université de Californie (San Diego) ont élaboré un dispositif expérimental à porter sur son bras.
Celui-ci a été conçu pour être capable de détecter les niveaux d'alcool présents dans la transpiration. Les données sont ensuite envoyées sur votre smartphone.
Tatouage temporaire
Le capteur ressemble à un tatouage temporaire, "mais c'est en réalité un patch qui s'applique sur la peau et contient des composants sans fils", explique dans un communiqué de presse Seila Selimovic, chercheuse et directrice du programme NIBIB d'ingénieurerie biomédicale.
"Il y a un composant qui diffuse une substance chimique capable de stimuler la transpiration sous la peau, en dessous du patch. Un autre composant est chargé de détecter le changement de courant électrique induit par la hausse du taux d'alcoolémie", ajoute-t-elle.
Et voilà comme l'on va peut-être bientôt pouvoir recevoir une alerte "Ne conduisez pas !" sur son téléphone comme on reçoit une alerte Le Monde.
Plus d'informations dans les prochaines minutes.