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Le gouvernement colombien et les Farc ont tenté, lundi, de venir au secours de l'accord de paix rejeté par référendum. Les possibilités de renégociation semblent désormais dépendre des Farc et de leur capacité à accepter des sanctions.

Les discussions se poursuivent en Colombie. Le gouvernement de Juan Manuel Santos et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont tenté, lundi 3 octobre, de venir au secours de l'accord de paix rejeté la veille par une courte majorité de Colombiens, lors du référendum. L'accord signé la semaine dernière après quatre années de négociations a été jugé trop favorable aux rebelles par 50,21 % des électeurs, plongeant le pays dans l'incertitude.

Les possibilités de rénégociation semblent désormais dépendre des Farc et de leur capacité à accepter des sanctions.

Les partisans du "non" réclament que ces derniers remettent au gouvernement les fonds issus du trafic de drogue, qu'ils soient condamnés à des peines de prison et que leur place au Parlement soit déterminée par les urnes, plutôt que d'être garantie par le gouvernement avec des sièges octroyés d'office.

Poursuivre le dialogue

Au lendemain de l'échec, le président Juan Manuel Santos et le chef des Farc Rodrigo Londono, connu sous son nom de guerre de Timochenko, ont promis de maintenir le cessez-le-feu entré en vigueur il y a plus d'un an et de poursuivre le dialogue.

"Je vais continuer à poursuivre la paix jusqu'à la dernière minute de mon mandat", a précisé le président Santos, dont les fonctions prennent fin en 2018.

De leur côté, les Farc ont annoncé qu'ils resteraient "fidèles" à l'accord signé avec le gouvernement et ont appelé les organisations sociales et politiques à se mobiliser pacifiquement pour soutenir les termes du texte actuel.

Les rebelles marxistes ont en outre déclaré, lundi, qu'ils continueraient à observer le cessez-le-feu.

Avec Reuters