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Au menu de cette revue de presse internationale, jeudi 25 août, le séisme qui a frappé le centre de l’Italie, hier, faisant au moins 247 morts, l’entrée des chars turcs en Syrie, l’ouverture du procès en destitution de Dilma Rousseff, et la défense et illustration du roman à l’eau de rose.

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On commence cette revue de presse internationale en Italie, où un fort séisme de magnitude 6,2 a secoué le centre du pays, faisant au moins 247 morts.
De nombreux habitants se trouvent probablement encore sous les décombres, des dizaines de villages ont été détruits. «Des morts et des villages rayés de la carte», titre le Corriere Della Sera, qui montre l’un d’entre eux transformé en champ de ruines, et les secours évacuant une victime. Une scène semblable à celle que l’on découvre à la une du Wall Street Journal, qui a choisi une photo prise à Amatrice, l’un des villages les plus touchés. D’après le quotidien, les secousses du séisme ont été ressenties dans tout centre de l’Italie, notamment dans l’Aquila, cette ville des Abruzzes touchée par une tragédie semblable en 2009, lorsqu’un tremblement de terre de magnitude 6,3 s’était produit presque à la même heure, à 3h32, provoquant la mort de 308 personnes. «En une seconde, tout s’est écroulé», écrit  le quotidien belge Le Soir. A la une, ce matin, le clocher d’Amatrice transformé en Tour de Pise, dont l’horloge s’est arrêtée à l’heure du séisme.
En Syrie, l'armée turque et les rebelles soutenus par Ankara ont lancé hier une grande offensive sur Jarabulous, tenue jusque là par le groupe Etat islamique. Une dizaine de chars turcs soutenus par la coalition internationale sont entrés sur le territoire syrien –  et ce sont ces chars  qu’on voit à la une de L’Orient Le Jour. «La Turquie frappe un grand coup en Syrie», annonce le quotidien libanais, qui parle d’une «offensive éclair», baptisée «Bouclier de l’Euphrate». Une attaque qui «modifie différents rapports de force, avec l’aval des Etats-Unis», témoignant à la fois du rôle croissant assumé par la Turquie dans ce conflit, et de sa riposte à la progression des troupes kurdes en Syrie, d’après La Croix, tandis que The Wall Street Journal voit dans l’offensive d’hier un «reset», une remise à zéro des compteurs diplomatiques, liée à une approche «plus pragmatique» d’Ankara, dont les relations avec Washington seraient, effectivement, en train de se réchauffer.
A la Une également, l’ouverture aujourd’hui devant le Sénat brésilien, du procès en destitution de Dilma Rousseff, accusée de maquillage des comptes publics. Après la fête des JO, place à ce que la présidente brésilienne présente comme un règlement de comptes politique visant à l’abattre, un «coup d’Etat  institutionnel - une ligne de défense reprise par L’Humanité, qui dénonce un «procès en sorcellerie», et s’interroge sur la «crédibilité» des accusateurs de Dilma Rousseff, des parlementaires «dont la plupart ont eu maille à partir avec la justice pour des affaires de corruption». «L’opposition de droite cherche à évincer la gauche en usant de tous les prétextes, faute d’y être parvenue dans les urnes depuis 14 ans», accuse le journal. Libération évoque une dirigeante «abandonnée entre chiens et loups», qui va se retrouver «bien seule» face à ses juges. Lâchée par sa propre formation politique, le Parti des travailleurs, Rousseff ne compte presque plus aucun soutien dans son pays, lassé par un feuilleton qui dure depuis le mois de décembre, au point que « l’opinion dominante est que son sort est plié », d’après le chercheur au CNRS Hervé Théry, interrogé par L’Opinion. Faute d’obtenir le soutien de ses compatriotes, Dilma Rousseff devra se contenter de celui que lui ont offert publiquement plusieurs intellectuels et artistes étrangers, d’après A Folha de Sao Paulo, qui cite les noms des acteurs Viggo Mortensen, du cinéaste Oliver Stone, de l’écrivain Naomi Klein, ou encore Vivianne Westwood.
Vivianne Westwood, l’icône de la mode britannique - on termine, justement, cette revue de presse au Royaume-Uni, au rayon «romans à l’eau de rose» du Guardian, plus précisément, qui nous apprend qu’une prof d’université, Val Derbyshire, a pris fait et cause pour ce genre littéraire, accusé par ses détracteurs de promouvoir une vison éculée pour ne pas dire niaise des rapports hommes/femmes. Que nenni! leur répond cette universitaire, qui juge, au contraire, que ces romans, dans leur immense majorité écrits par des femmes, pour les femmes, sont au contraire, de véritables manifestes féministes…   
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