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Treize suspects inculpés et écroués en Turquie pour l’attentat d’Istanbul

Treize personnes, dont dix Turcs, ont été inculpées et écrouées à Istanbul, dimanche, pour "appartenance à une organisation terroriste" dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de l'aéroport Atatürk.

Les autorités turques ont inculpé et écroué dimanche 3 juillet treize suspects, dont dix Turcs, pour "appartenance à une organisation terroriste", en lien avec le triple attentat-suicide qui a fait 45 morts mardi à l'aéroport Atatürk, a rapporté l'agence de presse Dogan.

Les suspects sont aussi accusés d'"atteinte à l'unité de l'État et du peuple" et "homicide volontaire", a indiqué l'agence, sans préciser la nationalité des étrangers. Dans le cadre de l'enquête, la police a arrêté 29 personnes "dont des étrangers", a déclaré dimanche le Premier ministre turc, Binali Yildirim, aux journalistes."

Le gouvernorat d'Istanbul a de son côté indiqué dimanche dans un communiqué que 49 personnes étaient toujours soignées, dont 17 en soins intensifs. Les autorités turques avaient évoqué jeudi un bilan de 19 étrangers parmi les tués, sans donner de décompte précis.

Des jihadistes issus des ex-républiques soviétiques

L'attaque, la quatrième et la plus meurtrière en Turquie depuis le début de l'année, n'a toujours pas été revendiquée mais les responsables turcs ont pointé du doigt l’organisation du groupe État islamique (EI).

Les autorités ont affirmé que les kamikazes étaient un Russe, un Ouzbek et un Kirghiz. Des médias turcs ont également identifié un Tchétchène comme le cerveau de l'attentat de l'aéroport. Il serait le chef de l'EI à Istanbul, selon le quotidien Hürriyet. Les ex-républiques soviétiques d'Asie centrale font partie des plus importants fournisseurs de jihadistes en Syrie et en Irak.

Par ailleurs, une équipe composée de 80 membres des forces spéciales de la police a commencé à partir de dimanche à patrouiller l'aéroport visé, l'un des plus fréquentés d'Europe, et ses terminaux, selon les médias.

Avec AFP