Au menu de cette revue de presse française, la lente avancée "mètre par mètre" de la coalition en Irak et en Syrie face à l'organisation de l’État islamique, une opération de police maritime inédite en cours en Méditerranée visant à intercepter des cargos chargés d'armes à destination du groupe jihadiste, et enfin ce nouveau sondage TNS-Sofres qui sonne comme un nouveau désaveu pour François Hollande.
La presse française s’intéresse ce matin à la lutte en Irak et en Syrie contre l’organisation de l’Etat islamique. Une guerre difficile, menée "mètre par mètre", titre en couverture Libération. Et dont les populations paient le prix fort. L’organisation jihadiste mise en effet sur une stratégie de l’évitement, consistant à se cacher derrière les civils, utilisés comme boucliers humains. "L’Etat islamique est féroce dans ses fiefs", titre le journal de gauche. A Manbij en Syrie, un black-out a été imposé aux habitants. Les liaisons internet et les réseaux téléphoniques ont été coupés. Ceux qui ont réussi à fuir racontent : "A Fallouja, il n’y avait ni eau, ni nourriture, ni habit, rien... Cela fait des années que nous ne mangeons que des dattes pourries."
Une bataille contre l’organisation de l’Etat islamique qui passe aussi par la mer. Le Figaro relate une opération en cours en Méditerranée. Une traque visant six cargos remplis d’armes pour l’organisation de l’Etat islamique en Libye. Mais leur interception s’annonce difficile. Selon un expert, chacun des bateaux a probablement coupé son GPS et n’émet plus de signaux radars…
Le Figaro titre aussi sur ce mauvais sondage TNS–Sofres pour François Hollande. Selon le journal de droite, "le rejet de Hollande s’amplifie". Seuls 19% des sympathisants de gauche estiment que François Hollande serait le meilleur candidat pour affronter la droite en 2017. Par ailleurs, 87 % des sympathisant PS souhaitent qu’une primaire à gauche soit organisée pour désigner leur candidat pour 2017.
Enfin, la qualification de la France aux 8e de finale de l’Euro de football n’a pas de quoi rassurer. En effet, les bleus ne marquent qu’à la dernière minute ! Slate vous dit pourquoi…