logo

Deux soldats américains blessés en Syrie et en Irak

Deux soldats américains ont été blessés au cours du week-end, l'un en Syrie et l'autre en Irak, a indiqué mardi le Pentagone. Des informations qui indiquent que les militaires US déployés sur place avancent toujours plus vers les lignes de front.

Deux soldats américains déployés pour assister des forces qui combattent l'organisation État islamique (EI) ont été blessés au cours du week-end, l'un en Syrie et l'autre en Irak, a indiqué le Pentagone.

Un militaire a été blessé par un "tir indirect" au nord de Raqa, en Syrie, a précisé mardi le porte-parole du Pentagone Jeff Davis, utilisant une expression qui désigne le plus souvent un tir de roquette ou d'artillerie. Il a ajouté que c'était la première fois qu'un membre des forces américaines se trouvant en Syrie était blessé depuis le début de leur déploiement à la fin de l'année dernière.

Un autre soldat américain a été blessé ce week-end dans le nord de l'Irak, près d'Erbil, là encore par un tir indirect, a-t-il déclaré.

Les deux militaires "ne se trouvaient pas" sur une ligne de front et "n'étaient pas engagés activement au combat", a souligné le porte-parole.

Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, a toutefois déclaré plus tard à des journalistes que les soldats étaient "bien sûr" au combat.

Le président Barack Obama a plusieurs fois assuré aux Américains qu'aucun soldat américain ne serait engagé sur le terrain pour une mission de combat en Irak ou en Syrie.

Mais les militaires américains déployés sur place avancent toujours plus vers les lignes de front, ce qui soulève des interrogations sur la différence entre le "combat" et le conseil aux forces alliées locales.

Les États-Unis ont plus de 200 militaires des forces spéciales dans le nord-est de la Syrie pour conseiller et aider des groupes rebelles qui se battent contre l'EI.

Les soldats américains assistent notamment les Forces démocratiques syriennes, une coalition dominée par les milices kurdes YPG.

Les combats font rage en ce moment dans la province de Raqa entre les FDS et les jihadistes, huit jours après le début d'une offensive des FDS soutenue par des frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.

Avec AFP