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La folie de l’hoverboard fait sa "petite révolution" dans le monde de l’audiovisuel

Plus de 4 000 journalistes et 600 techniciens sont accrédités pour couvrir le Festival de Cannes. Cette année sur la Croisette, on a vu débarquer des caméramen mouvants, juchés sur des gyropodes.

En 1989, Robert Zemeckis inventait le moyen de transport du futur dans "Retour vers le futur 2" : l’hoverboard. Aujourd’hui, nous y sommes, les fans de gadgets et de nouvelles technologies investissent dans ce petit engin électrique à deux roues. Et les professionnels de l’image aussi.

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— Louise Wessbecher (@LouiseWSB) 22 mai 2016

Chef opérateur depuis 25 ans pour la télévision et le cinéma, Olivier Molinari teste pour la première fois les tournages sur gyropode. Et il confie volontiers vivre "une petite révolution" : "L’intérêt de ce système c’est de pouvoir faire des mouvements de caméra d’une fluidité et d’une précision extra, de pouvoir gérer sa vitesse et ses trajectoires de manière très précise, et de pouvoir, comme je suis sur deux roues, démarrer ou terminer un mouvement de caméra en statique."

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— Louise Wessbecher (@LouiseWSB) 22 mai 2016

Son Ninebot mini, électrique et donc silencieux, est dirigé avec les genoux, et peut aller en avant comme en arrière. Côté vitesse, un tel engin une fois rechargé va jusqu’à 20 km/h, ce qui permet de "faire des travelling assez rapides, et de suivre des vélos ou des motos". Comptez environ 1 000 euros auprès du constructeur chinois Ninebot, qui a d'ailleurs racheté Segway il y a un an. Une vraie solution de prise de vue innovante qui pourrait bien révolutionner l’audiovisuel, comme l’a fait la démocratisation des drones.

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