En s'imposant dans la cinquième rencontre de la finale du championnat américain de basket face aux Orlando Magic, les Lakers décrochent le 15e titre de champion de leur histoire. Ils remportent 4-1 la série au meilleur des sept matchs.
AFP - Les Los Angeles Lakers, battus il y a un an en finale du Championnat NBA par Boston, ont pris leur revanche dimanche en disposant avec autorité des Orlando Magic, battus 4 victoires à 1, pour décrocher le 15e titre de champion de l'histoire de la franchise.
Emmené par le meilleur joueur (MVP) de la finale, Kobe Bryant (32,8 points, 7,4 passes décisives et 5,4 rebonds de moyenne), les Lakers n'ont eu aucun mal à dominer Orlando dimanche (99-86) dans le cinquième match de la série, sans même avoir à retourner à Los Angeles pour finir le travail.
Surclassés en finale par Detroit en 2004 puis Boston en 2008, les Lakers s'assurent leur premier titre depuis 2002, qui était le dernier d'une série de trois consécutifs remportés par la dynastie Kobe Bryant-Shaquille O'Neal.
Si Bryant s'adjuge donc sa quatrième bague de champion, son entraîneur Phil Jackson ajoute de son côté un dixième titre à son palmarès, un record NBA.
"Cette victoire n'a rien à voir avec moi, c'est celle d'une équipe formidable, qui n'a pas eu besoin de motivation quand la saison a commencé", a toutefois déclaré Jackson.
"Maintenant, je n'aurais plus à entendre que je n'ai jamais gagné le titre sans +Shaq+, j'ai répondu à ce challenge dont tout le monde parlait, s'est réjoui Bryant. C'est comme un rêve, je n'arrive pas à y croire."
Dès la fin du match, O'Neal s'est fendu d'un commentaire sur sa messagerie Twitter: "Félicitations Kobe, tu le mérites. Tu as super bien joué. Profites-en, mec, profites-en. Et je sais ce que tu penses maintenant: +Shaq, va te faire voir+."
Le N.24 des Lakers a été incroyable de régularité dans la série finale, enchaînant cinq matches à 30 points ou plus et quatre matches d'affilée avec huit passes décisives (5 dimanche), malgré une certaine maladresse par moment.
Mais Bryant n'est pas allé chercher ce titre seul. Ses lieutenants, qui ont pris du galon durant ces play-offs, y sont aussi pour beaucoup.
A l'image de Pau Gasol (19 pts, 9 rebonds de moyenne), qui a posé de nombreux problèmes à Dwight Howard, de Derek Fisher, auteur de ses deux paniers à trois points cruciaux jeudi dans le match N.4 ou encore à l'image de Trevor Ariza et Lamar Odom dimanche dans le dernier match.
Ariza a ainsi marqué 11 points dans les 5 dernières minutes du deuxième quart temps pour lancer un passage à 17-6 en faveur des Lakers, qui a enterré les Magic avant la pause, atteinte par Los Angeles avec 10 points d'avance.
Alors qu'Orlando était revenu à 53-58 juste après la pause, Odom a brisé l'élan du Magic en enchaînant deux paniers à trois points assassins pour remettre son équipe loin devant. Les Lakers ont ensuite assuré jusqu'à la fin du tiers temps (76-61, +15), décourageant tout retour d'Orlando.
La gestion de la dernière période a été une simple formalité pour une équipe rendue plus forte et plus mature par son échec de l'an passé. "Nous savions qu'il nous fallait devenir une meilleure équipe défensive pour gagner le titre, a dit Bryant. C'est là-dessus que avons mis l'accent en début de saison."
Le tout premier titre des Lakers remontait à 1949, alors que la franchise était encore basée à Minneapolis (Minnesota). Soixante ans plus tard, ils peuvent maintenant accrocher une quinzième bannière au toit de leur salle.