Au lendemain de la décision prise par la Cour suprême américaine de geler la cession des actifs de Chrysler au groupe Fiat, le constructeur italien fait savoir qu'il n'envisage pas de se retirer du processus de rachat de la firme de Detroit.
AFP - Fiat ne se retirera pas du processus de reprise de Chrysler, même s'il n'est pas validé avant le 15 juin, a indiqué mardi un porte-parole du groupe italien, au lendemain de la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de geler la cession à Fiat du constructeur américain.
"Fiat est engagé (dans la reprise de Chrysler) même après le 15 juin", date à partir de laquelle le groupe italien est habilité à se retirer du processus si le plan de reprise n'est pas validé, a assuré ce porte-parole à l'AFP.
La Cour suprême a décidé lundi de retarder pour une durée indéfinie la reprise des principaux actifs de Chrysler, qui a déposé son bilan fin avril, par un consortium mené par Fiat, après le dépôt d'un recours par des fonds de pension de l'Etat de l'Indiana (centre-nord des Etats-Unis).
Le "nouveau Chrysler" qui doit sortir du processus judiciaire doit être détenu à 20% par Fiat (35% à terme). Les Etats américain et canadien détiendraient 10% et un fonds à gestion syndicale 55%.