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À Moscou, une nounou accusée d'avoir décapité l'enfant qu'elle gardait

La police de Moscou a interpellé une nounou qui se promenait près d'une station de métro en brandissant la tête coupée d'un enfant. Selon des médias russes, elle se disait "terroriste".

Une femme brandissant la tête coupée d’un enfant a été arrêtée lundi 29 février dans le nord-ouest de Moscou, la capitale russe. Toute vêtue de noir, cette femme extrêmement agitée, identifiée comme étant une nounou, "a sorti la tête de l'enfant d'un paquet et a marché un moment dans la rue en criant", a raconté un témoin cité par l'agence publique RIA Novosti.

"Je déteste la démocratie. Je suis terroriste. Je veux votre mort", a lancé cette femme, dont on entend les propos sur les images vidéo diffusées par la chaîne de télévision russe "360". "Regardez-moi, je suis une kamikaze. Je vais mourir. Dans une seconde, ce sera la fin du monde", a-t-elle également crié. Aucune trace d'explosifs n'a toutefois été trouvée sur cette femme, a indiqué l'agence officielle TASS citant des sources policières.

Contactée par l'AFP, la police de Moscou s'est refusée à tout commentaire à ce sujet. Dans un sobre communiqué, les enquêteurs ont seulement expliqué que "le corps d'un enfant âgé de 3-4 ans, portant des traces de mort violente", avait été découvert lundi dans un appartement du nord-ouest de Moscou.

"La nounou, née en 1977, originaire d'un pays d'Asie centrale, a tué l'enfant (...) avant d'incendier l'appartement et de s'enfuir", précise le communiqué des enquêteurs. Elle subira un "examen psychiatrique".

Selon la chaîne de télévision populaire Lifenews, connue pour ses liens avec les services de sécurité russes, Goultchekhra Bobokoulova gardait la petite Nastia âgée de 4 ans, depuis un an et n'avait pas eu de problème avec les parents. Elle a coupé la tête de la fillette après avoir appris que son mari la trompait. D’après une source policière citée par Interfax, la femme a agi sous l'emprise de stupéfiants.

Avec AFP