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"Poutine, dur au cœur tendre"

Au menu de cette revue de presse internationale, lundi 28 décembre, le bilan de l’année 2015 par "The New York Times", la dissidence en Russie, et le calendrier 2016 de Vladimir Poutine.

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Au menu de cette revue de presse internationale, les premiers bilans de cette année 2015 qui s’achève.

"En 2015, écrit The New York Times, les catastrophes au Moyen-Orient ont répandu la misère et la terreur à-travers le monde. Les États-Unis ont été brutalisés comme jamais par la tyrannie des armes à feu. Les hommes politiques, vulgaires, si habiles à maintenir le peuple effrayé et désemparé, se sont mis à parler encore plus fort et plus brutalement dans le feu de la course à la présidentielle - et cela sera sans doute pire en 2016. [...] Oui, il y a largement de quoi se sentir à la fois malade et las", reconnaît "The New York Times", qui dit qu’il y a aussi, en 2015, de quoi "éteindre la rancoeur et trouver des raisons de croire dans la persistance de ces meilleures valeurs  que sont l’humilité, la conciliation, la gentillesse, la dignité et la raison".

Le quotidien cite l’accord conclu lors de la COP21 "pour mettre un frein à la marche vers une planète surchauffée et invivable", le plaidoyer du pape François en faveur des plus pauvres et des plus faibles lors de son voyage sur le continent américain, l’accueil des réfugiés syriens par les Allemands - une réponse à la "bigoterie nationaliste" au nom de la défense des droits de l’Homme – et aussi, dans les pays touchés par les attentats, les individus qui ont opposé le courage à la haine et à la peur, comme ces Parisiens qui ont ouvert leur porte à des étrangers, le soir des massacres. "Le mal est partout, la colère et la haine parlent fort. Les cris noient le calme, la tragédie et le désastre bloquent les idées des gens de bien. Mais il y a toujours des signes de progrès vers un futur meilleur. Regardez-les, ou vous passerez à côté".

"The New York Times" rapporte également que l’influence de l’organisation État islamique sur la Toile est en train de nourrir des débats sur la liberté d’expression. D’après le quotidien, des juristes réfléchissent en ce moment sur la nécessité de revoir cette limite constitutionnelle pour mettre un terme, notamment, au recrutement sur Internet de jihadistes par l’organisation État islamique. Un débat lancé à la faveur de la campagne présidentielle américaine, selon le journal, qui rappelle que les détracteurs de cette proposition jugent qu’il s’agit toutefois d’une voie très "glissante", qui risque de se transformer en "interdiction des points de vue dissidents".

Dans la Russie de Vladimir Poutine, plusieurs dissidents se sont retrouvés derrière les barreaux en 2015. "The Moscow Times" rappelle notamment la condamnation du réalisateur ukrainien Oleg Sentsov, opposé à l’annexion de la Crimée, à 20 ans de prison. Une condamnation qui est intervenue quelques mois après celle d’Oleg Navalny à trois ans et demi de prison – Oleg, le frère de l’opposant Alexei Navalny, qui épingle à présent, dans un documentaire, le rôle "trouble" joué par le procureur général russe, Iouri Tchakaïa, dans l’enrichissement de ses fils, en lien avec la mafia. "Une affaire qui n’épargne ni Poutine ni le Kremlin", d’après "Libération". Objectivité oblige, nous nous devons de signaler, pour les inconditionnels du patron du Kremlin, la parution, en cette fin d’année, du calendrier 2016 de Vladimir Poutine. Vu sur le site du "Daily Mail".

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