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Vidéo : à un an des JO, Rio de Janeiro veut en finir avec la violence

Après la Coupe du monde de football en 2014, Rio de Janeiro doit accueillir les jeux Olympiques en 2016. Depuis plusieurs années, la ville se transforme et se réinvente pour être à la hauteur des plus grands événements sportifs de la planète. Mais la mégalopole brésilienne reste en proie à l’insécurité et aux inégalités sociales criantes. Reportage.

Depuis plusieurs années et notamment avec la Coupe du monde de football de 2014, Rio de Janeiro a entamé une profonde mutation. De grands travaux d’infrastructures et de revitalisation des quartiers ont été lancés. Dix milliards d'euros investis. La mutation de la ville de Rio de Janeiro est-elle profonde ou bien n'est-elle qu'une façade qui menace de se fissurer, une fois la cérémonie de clôture des jeux Olympiques achevée ?

Car à Rio, les problèmes de fond persistent. Si plusieurs favelas ont été pacifiées au prix d’une guerre sans merci contre les trafiquants, la violence, la pauvreté et les divisions sociales demeurent. Et la population se sent toujours en insécurité. Les habitants des zones riches ont peur de se faire agresser à tout moment, alors que les habitants des zones plus sensibles redoutent les balles perdues lors des affrontements quasi-quotidiens entre gangs et policiers…

>> Sur France24.com, regardez aussi notre grand reportage : "Brésil : à la reconquête des favelas"

Les jeux Olympiques organisés l’année prochaine et leur lot d’infrastructures flambant neuf parviendront-ils à donner un nouveau souffle à la mégalopole brésilienne ? Les Cariocas, habitants de Rio, semblent en tous cas pessimistes. Selon une étude de l’ONG Rio Como Vamos, seulement 27 % d’entre eux se dit favorable à la tenue de grands évènements sportifs dans leur ville. Quatre ans plus tôt, en 2011, ils étaient pourtant 63 %.

Nos reporters à Rio sont allés à la rencontre des Cariocas et à la découverte de ce "nouveau" Rio en pleine transformation. Ils se sont rendus sur les futurs sites olympiques, mais aussi dans les favelas voisines ou règnent encore les trafiquants de drogue.