
Au menu de cette revue de presse française, lundi 27 juillet, la victoire de Christopher Froome sur le Tour de France, la baisse du nombre de détenus, une "confession" de jihadiste. Et la nouvelle stratégie de la Turquie face au groupe État islamique.
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Cette revue de presse française commence avec la victoire du Britannique Christopher Froome, qui a remporté hier son deuxième Tour de France en trois ans.
Son sourire fait la une de "l’Équipe", qui titre : "Je ne bafouerai JAMAIS le maillot jaune". La déclaration est du vainqueur "himself", qui s’est encore justifié, hier, sur le podium, face aux suspicions et aux nombreuses critiques. Froome que le quotidien sportif décrit comme "le symptôme d’un sport qui a effacé des palmarès celui qui se présentait comme le champion de sa génération", Lance Armstrong. Désormais, philosophe, toute performance exceptionnelle, tout coureur qui surclasse ses concurrents, doit justifier ses performances et doit prouver sa bonne foi face aux accusations de tricherie, aux rumeurs plus ou moins fondées. "Le Parisien", lui, ne boude pas son plaisir: à la une, "le sacre de Froome", qu’on retrouve aux côtés de Nairo Quintana et Alejandro Valverde. Bonjour tristesse, en revanche, du côté de "Libération". "Bleu, blanc blues", le journal se demande pourquoi aucun Français n’est parvenu à monter sur la première marche du podium depuis 30 ans.
Au menu également, tout autre chose, la baisse du nombre de détenus, depuis le début de l’année, une diminution attribuée par la droite à la politique pénale de Christiane Taubira. D’après "le Figaro", la France compte 2 % de détenus en moins depuis janvier. Une évolution que le journal juge "d’autant plus surprenante que les chiffres de la délinquance (seraient) en hausse". "Le Figaro" dit aussi s’inquiéter de son projet de supprimer les tribunaux correctionnels pour les mineurs – "une promesse de campagne du candidat Hollande et que le président ne (serait) peut-être pas prêt à voir se concrétiser à un an de la présidentielle".
On reste en prison, où un jihadiste qui dit s’être repenti a livré son témoignage sur sa vie quotidienne à Raqqa, en Syrie, où il était parti rejoindre les rangs de l’organisation État islamique. D’après "le Parisien", le jeune homme, qui se serait livré de lui-même à la police à son retour en France, offre un récit éclairant sur "le parcours et la vie de ces centaines de Français" qui choisissent d’aller combattre aux côtés du groupe jihadiste. Ce qu’il raconte ressemble effectivement beaucoup au parcours qu’ont emprunté d’autres avant lui, une scolarité trop tôt terminée, la petite délinquance, puis un séjour prolongé en prison, où il dit s’être radicalisé au contact d’un groupe de détenus baptisé les "Frères muslim". Rien de plus facile, selon lui, que de rejoindre les rangs du groupe État islamique. Ce seraient les atrocités dont il aurait été témoin, qui l’auraient incité à rentrer. Il se défend, depuis, d’être animé de la moindre intention criminelle.
Après des mois d’ambiguïté, la Turquie a commencé depuis la semaine dernière des opérations dans le nord de la Syrie contre l’organisation État islamique. Elle a aussi frappé les rebelles kurdes turcs du PKK en Irak du Nord et lancé de vastes coups de filet dans tout le pays, qui ont visé à la fois les jihadistes et les réseaux de la guérilla kurde, relève "Libération", qui s’inquiète de voir Ankara continuer de "considérer que le PKK comme aussi dangereux» que l’organisation État islamique. Un "double jeu" dangereux, dénonce "l’Humanité".
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