
Le "non" au référendum sur les réformes voulues par les créanciers de la Grèce, défendu par le gouvernement grec d'Alexis Tsipras, l'a emporté avec plus de 61,31 %, selon les premiers résultats. De difficiles négociations s'annoncent en Europe.
• Dimanche, les Grecs se sont prononcés à 61,31 % contre les réformes voulues par les créanciers du pays, accablé par une dette abyssale. Les partisans du "non" se sont rassemblés dimanche soir à Athènes pour célébrer la victoire.
• C’est une victoire éclatante pour le Premier ministre grec Alexis Tsipras, leader du parti anti-austérité Syriza. "Nous avons montré que la démocratie ne pouvait pas être soumise à un chantage", a dit le chef du gouvernement grec lors d'un discours télévisé tout en martelant que cette victoire ne signifiait pas "une rupture avec l'Europe mais le renforcement de notre pouvoir de négociation" avec les créanciers.
• Le chef de l'opposition conservatrice et ex-Premier ministre Antonis Samaras a pris acte de sa défaite et a démissionné.
• Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel souhaitent réunir un sommet de la zone euro mardi 7 juillet.
• De son côté, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a affirmé que la victoire du "non" en Grèce est "un outil qui servira à tendre une main coopérative à nos partenaires", assurant que dès lundi le gouvernement allait œuvrer pour "trouver un terrain d'entente" avec l'UE et le FMI. "Nous allons négocier d'une manière positive avec la Banque centrale européenne et la Commission européenne", a indiqué le ministre.
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