Les dirigeants du G7 se sont dits prêts, lundi, à renforcer leurs sanctions contre la Russie si Moscou continuait à bafouer les accords de paix signés à Minsk et soutenir les séparatistes prorusses en Ukraine.
"Renforcer des sanctions si nécessaires". Les pays du G7 ont haussé le ton, lundi 8 juin, contre la Russie accusée de violer les accords de paix et de soutenir les séparatistes prorusses dans le conflit ukrainien. Le Groupe des Sept a voulu se montrer uni et ferme face à Vladimir Poutine, devenu persona non grata à ce sommet. Moscou a été exclu du G8 après l’annexion de la Crimée, en mars 2014.
"Nous rappelons que la durée des sanctions devrait être clairement liée à la mise en œuvre intégrale des accords de Minsk et au respect de la souveraineté de l'Ukraine par la Russie", a souligné le communiqué final du G7. Autrement dit, les sanctions déjà engagées contre Moscou pourraient être prolongées et renforcées.
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"S'il était démontré que Russie continue d'armer et d'avoir une présence militaire à l'est de l'Ukraine, s'il était également avéré [...] que les régions de l'Est ne se mettent pas dans la démarche de respecter les étapes de l'accord de Minsk, alors on pourrait justifier une aggravation des sanctions", a ajouté le président François Hollande, lors d'une conférence de presse.
Les accords de Minsk, qui portent notamment sur un cessez-le-feu en Ukraine, ont été conclus en février dernier dans la capitale biélorusse. Mais depuis la signature de ces accords, les soldats ukrainiens et les séparatistes prorusses n’ont jamais vraiment baissé les armes.
Jeudi dernier, le président ukrainien Petro Porochenko a affirmé que plus de 9 000 militaires russes se trouvaient en Ukraine et a accusé Moscou de vouloir "envahir" son pays.
Avec AFP et Reuters