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"Cyberjihadisme : la guerre invisible"

Au menu de cette revue de presse présentée vendredi par Sandrine Gomes, cette nouvelle guerre invisible après l'attaque cyberjihadiste contre la chaîne francophone TV5 Monde, le psychodrame au Front National qui se poursuit avec la convocation disciplinaire de Jean-Marie Le Pen, mais aussi l'évènement de la capitale française ce week-end : la 39e édition du Marathon de Paris.

C’est une "guerre invisible" à la Une du "Parisien". Vendredi, plusieurs quotidiens reviennent sur la cyberattaque qui a visé jeudi la chaîne francophone TV5 Monde. L'attaque menée par des hackers met en évidence une nouvelle facette de la menace terroriste estime le quotidien. "Une capacité sans limites à diffuser leur propagande et leurs menaces". Une menace prise très au sérieux par les autorités. "Le Figaro" s’est, quant à lui, procuré un rapport secret de la Défense sur la menace cyberdjihadiste. Depuis les attentats de janvier, une offensive informatique a été lancée contre la France : son nom de code "OP France 2015". Plusieurs groupes d’attaquants y ont participé : "Fallaga Team" ou la "Syrian Electronic army". Certains sont basés en Tunisie, en Syrie ou en Mauritanie et ont prêté allégeance à l’organisation de l’État islamique. Pour "le Figaro", on assiste à l’émergence d’un "Cybercalifat" : "une armée aux 100 visages". "L’ennemi qui nous défie", insiste le quotidien dans son édito, "peut être n’importe où, déguisé en Rambo ou camouflé en geef informatique".

Cette cyberattaque montre également la vulnérabilité des entreprises face à la menace terroriste sur Internet. Des entreprises d’autant plus vulnérables que ces "attaques vont être de plus en plus fréquentes et destructrices" prédit un expert interrogé par "le Parisien". Pourtant les médias ne considèrent pas encore la sécurité informatique comme une priorité et n’ont pas réalisé les investissements nécessaires.

La presse française revient aussi sur le psychodrame au Front national. Après que le bureau exécutif du parti a lancé une procédure disciplinaire contre Jean-Marie Le Pen, sa fille l’a appelé sur un plateau de télévision à prendre sa retraite. Une façon pour "le Parisien", de "pousser son père dehors". Mais pour "l’Opinion" Jean-Marie Le Pen a les moyens d’empoisonner la vie du Front National. Même s’il n’est pas investi pour être tête de liste aux régionales en région Paca, il peut se présenter en tant que candidat indépendant. L’homme qui s’est déjà montré très procédurier par le passé, pourrait utiliser toutes les ressources juridiques possibles pour contester les décisions que prendra Marine Le Pen à son encontre.
Et tandis que le père et fille se font la guerre, la cadette du parti observe. Marion Maréchal Le Pen, silencieuse sur cette crise politique et familiale, n’est intervenue que quatre fois précise "Le Figaro" sur les réseaux sociaux. En prenant position sur le terrorisme ou les salles de shoot, elle se pose en gardienne des "fondamentaux" et de "l’unité du parti". Une position habile estime le journal de droite pour consolider son image et la suite de sa carrière.

A vos marques, prêts, partez ! La presse se penche aussi sur l’évènement du week-end de la capitale : la 39e édition du Marathon de Paris. Cette année c’est la "course aux dossards" titre "20 Minutes" car les places sont de plus en plus chères. Sur Internet, les dossards se monnaient aujourd’hui à 70, 80 euros contre 109 pour les derniers dossards vendus de cette édition. Pour participer à l’évènement, certains saisissent les désistements de dernière minute. 54 000 participants sont inscrits cette année contre 43 000 il y a seulement trois ans. Mais attention, le marathon ce n’est pas toujours bon pour la santé prévient "La Croix". Sur le parcours, il n’y a pas que les risques d’ampoule, de tendinite ou d’entorse, il y a aussi des dangers méconnus comme l’hyponamétrie : un manque de sel dans l’organisme qui peut être très grave pendant un marathon. Le quotidien donne des conseils pour les amateurs d’un jour.