
Les Bleus retrouvent une vieille connaissance jeudi soir au Stade de France. Pour leur première rencontre de l'année, ils affrontent le Brésil en match amical. Un choc qui peut leur permettre de confirmer leur embellie depuis 2014.
Pour leur rentrée, les Bleus s’attaquent à un gros morceau. Alors que leur dernier rassemblement remonte au mois de novembre (1-1 contre l’Albanie et 1-0 face à la Suède), les hommes de Didier Deschamps affrontent jeudi 26 mars le Brésil au Stade de France, avant de rencontrer le Danemark dimanche à Saint-Étienne.
Après une année 2014 très positive avec un quart de finale au Mondial et deux belles victoires contre l’Espagne (1-0) et le Portugal (2-1) en amical, la France veut confirmer sa montée en puissance dans l’optique de l’Euro l’année prochaine. "Il faut continuer notre progression et garder notre dynamique. On a un match prestigieux, symbolique, face à cette équipe du Brésil", a ainsi déclaré en conférence de presse Didier Deschamps, présent sur ce même terrain en 1998 lors de la finale France-Brésil.
Le sélectionneur français sait qu’une victoire contre la Seleçao peut marquer les esprits, même si cette affiche n’est pas très bien située dans le calendrier : "On arrive en fin de saison. Les joueurs ont tous des objectifs importants dans leurs clubs, mais ça ne change pas fondamentalement ce que je voulais faire. Ce sont les aléas", a-t-il souligné.
Des absents et du sang frais
Le champion du monde va également devoir se passer de plusieurs joueurs clés absents en raison de blessure (Lloris, Debuchy, Pogba, Cabaye, Gonalons). "Il y a d’autres joueurs qui auront du temps de jeu, ce n’est jamais évident quand il y a des blessures comme ça. Mais vaut mieux que ça tombe aujourd’hui qu’en mai 2016", a-t-il toutefois relativisé.
Face au Brésil, il pourra toutefois compter sur une belle force de frappe. Les attaquants français emmenés par Karim Benzema, Olivier Giroud ou encore Antoine Griezmann sont en grande forme actuellement. Didier Deschamps peut aussi s’appuyer sur les jeunes pousses de la Ligue 1 avec Alexandre Lacazette et la nouvelle recrue Nabil Fekir. "Être très bon dans son club, en L1, c’est bien. Après, le niveau international, c’est beaucoup plus d’exigence. Plus ils seront habitués à cette exigence au quotidien, plus vite ça leur permettra de franchir des paliers", a insisté le sélectionneur en faisant référence aux deux joueurs lyonnais.
La confrontation en chiffres
104 - @Benzema est impliqué dans un but ttes les 104 mins ttes comp. cette saison, @neymarjr ttes les 92 mins. Clash. pic.twitter.com/zfzUtyNj0w
— OptaJean (@OptaJean) 25 Mars 2015Une sélection brésilienne en chantier
Du côté de la Seleçao, l’heure est toujours à la reconstruction. Après l’humiliation subie sur leurs terres lors du Mondial (une défaite 7-1 en demi-finale contre l’Allemagne), les Brésiliens sont sur une tendance positive. Ils comptent six victoires en autant de matches avec 14 buts inscrits et un seul encaissé.
Même si le nouvel entraîneur Dunga, finaliste malheureux en 1998, a renouvelé aux deux tiers la sélection, il veut toujours faire confiance à certains piliers de l’équipe comme les défenseurs Thiago Silva et Marcelo, les milieux Fernandinho, Willian, Oscar et Luiz Gustavo et bien entendu l’attaquant vedette Neymar. "Cela ne sert à rien de tout changer, de faire table rase. Nous disposons encore de joueurs de qualité", avait ainsi expliqué Dunga en août dernier.
La star du FC Barcelone Neymar a ainsi pris du galon dans la Seleçao en devenant le nouveau capitaine. À 23 ans, il a déjà 42 buts au compteur en équipe nationale dont sept lors des six dernières rencontres. Même s’il trouve moins le chemin des filets dans le championnat espagnol depuis deux mois, "Ney" pourrait faire souffrir les Bleus au Stade de France. "C’est un de nos joueurs les plus déterminants, avec une capacité à marquer et à combiner très importante", a résumé Dunga.
Avec AFP