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Presse internationale, mercredi 25 mars 2015. Au menu de cette revue de presse, le crash, hier, de l’Airbus A320 de Germanwings dans les Alpes de Haute-Provence.

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La presse internationale revient bien sûr largement sur le crash de l’A320 de Germanwings.
On commence avec les journaux d’Allemagne, dont était originaire la majorité des victimes. «Le pays entier est sous le choc: 150 morts!», titre le journal Bild, avec une photo des lieux du crash, montrant les débris de l’avion. L’appareil a été totalement pulvérisé. D’après le quotidien, 67 Allemands se trouvaient à bord.
«Une journée noire», pour Die Welt, qui rappelle qu’il n’y a eu aucun rescapé de cette tragédie, qui a fait au total 150 morts, 144 passagers et 6 membres d’équipage.
Le vol 9525 de Germanwings devait relier Barcelone à Düsseldorf, mais «il n’est jamais parrivé à destination», écrit le journal catalan Ara, qui a choisi pour sa Une un simple ruban de deuil.
Une sobriété que l’on retrouve à la Une de l’autre principal quotidien catalan, El Punt, avec l’image du panneau d’affichage de l’aéroport de Barcelone-El Prat, qui indique l’heure d’arrivée qui était prévue à Düsseldorf: 11h55.
Parmi les passagers, il y avait aussi des ressortissants trucs, rappelle Hurryiet, qui ne précise toutefois pas leur nombre. Le quotidien turc évoque le principal mystère de ce crash: 8 minutes, le temps qu’a duré la chute de l’appareil.
Que s’est-il passé pendant ce laps de temps? Qu’est-ce-qui a provoqué cette chute? «Le mystère des 8 minutes perdues» fait la Une du Independent, qui rapporte que les enquêteurs cherchent  à savoir pourquoi les pilotes n’ont pas émis d’appel de détresse lorsque leur appareil a commencé à perdre de l’altitude.
Parallèlement à ce travail d’enquête, il y a celui de l’identification des victimes, dont les visages commencent à apparaître. D’après El Pais, avaient embarqué sur ce vol deux chanteurs d’opéra qui rentraient d’un concert donné au Grand Théâtre du Lycée de Barcelone. Oleg Bryjak et Maria Radner, qui était accompagnée de son bébé et de son mari, rentraient chez eux, à Düsseldorf. Le syndicaliste de la CGT espagnole et père de trois enfants, Manuel Rives, se rendait, lui, à une réunion. Pilar Vicente Esteban, 55 ans, avait décidé de rendre visite à ses enfants en séjour Erasmus en Allemagne.
16 lycéens allemands et leurs deux professeurs rentraient d’un séjour linguistique à Barcelone, selon Der Spiegel, auquel des employés de l’aéroport de Düsseldorf ont raconté les cris et les pleurs déchirants des familles, venues aux nouvelles.
Ces familles attendent maintenant des réponses. «Quoi qu’il soit arrivé au vol 9525 de Germanwings, cela s’est produit vite», relève The Daily Beast, qui rappelle que la seule chose dont on soit sûr, c’est que l’appareil a perdu 30 000 pieds en 8 minutes. Le site évoque la possibilité d’un problème lié à la structure ou au moteur de l’avion, ou une possible dépressurisation soudaine de l’appareil.
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