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"Les amis de Bill et Hillary"

Presse internationale, mardi 10 février 2015. Au menu de cette revue de presse, l’onde de choc des révélations Swissleaks outre-Manche. Premières "victimes" collatérales de l’affaire : l’ancien président de HSBC, Stephen Green, et… la fondation Clinton.

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On commence cette revue de presse avec l’onde de choc des révélations Swissleaks, la fraude fiscale pratiquée à l’échelle industrielle par la filiale suisse de HSBC, entre 2006 et 2007.
The Guardian avais promis hier les noms des personnalités concernées par cette affaire outre-Manche, en voici un: Stephen Green, qu’on retrouve à la Une du journal. Stephen Green a été le président de HSBC entre 2006 et 2010, avant de devenir secrétaire d'Etat du gouvernement Cameron, de 2011 à 2013. Une nomination qui serait intervenue 8 mois après que le gouvernement britannique eut été alerté sur les pratiques douteuses de la banque britannique, d’après The Guardian, qui rapporte que les députés ont décidé d'ouvrir une enquête. «Les révélations concernant la HSBC démontrent une fois de plus l'opacité d'une industrie mondiale au service d'une élite nantie», a déclaré Margaret Hodge, la présidente travailliste de la commission des comptes publics.
Stephen Green, que L’Opinion présente comme un spécialiste mondial de Goethe et de Teilhard de Chardin, également diacre de l'Eglise anglicane. Le quotidien décrit un homme  «atypique, érudit, intellectuel», qui a publié en 2010 un livre dont le sous-titre était: «Réflexions sur l'argent et la morale dans un monde incertain». Une formule qui «en disait long sur les questionnements qui habitaient l'ancien PDG de la banque HSB », ironise le quotidien. «Hélas, à la tête de la World Company, les vertus de Stephen Green n'ont pas servi à grand-chose».
Stephen Green dont plusieurs clients disposant de comptes cachés en Suisse se seraient montrés particulièrement généreux… envers la fondation de Bill et Hillary Clinton. The Guardian évoque 7 tricheurs qui auraient à eux seuls versé près de 71 millions d’euros. Parmi eux, le magnat canadien Franck Giustra, et Richard Caring, un milliardaire britannique qui aurait utilisé son compte de Genève pour verser 1 million de dollars, presque 900 000 euros, à la fondation familiale. Une info qui tombe très mal pour l’ancienne secrétaire d’Etat pressentie comme la candidate démocrate pour la présidentielle américaine de 2016.
Sur le site du Daily Mail, on retrouve d’ailleurs une photo de Richard Caring participant aux côtés de Bill Clinton, son époux, à une soirée déguisée en Russie pour laquelle le milliardaire aurait déboursé les fameux 900 000 euros.
La Russie et les Etats-Unis, actuellement en pleines discussions sur l’Ukraine, avec Angela Merkel, dans le rôle de la négociatrice. La chancelière allemande était hier à Washington, où elle aurait obtenu du président Obama de ne pas livrer d’armes à Kiev, selon The Wall Street Journal.
Pour The Washington Post, le président américain n’est vraiment pas «pressé» «d’engager davantage son pays dans ce conflit» - «une prudence devenue la pierre angulaire de sa politique étrangère depuis 6 ans».
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