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La justice égyptienne a confirmé, lundi, la condamnation à mort de 183 Frères musulmans, accusés d'avoir tué des policiers en 2013. Depuis la destitution de Morsi, plus de 15 000 personnes, dont de nombreux membres de la confrérie, ont été arrêtées.

La justice égyptienne a condamné à mort, lundi 2 février, 183 partisans des Frères musulmans, accusés d'avoir tué des policiers en 2013. Mais ces condamnations à mort confirmées peuvent faire l'objet d'un appel.

Les membres de la confrérie, interdite en Égypte, ont été reconnus coupables d'avoir joué un rôle dans la mort d’une dizaine de policiers dans la ville de Kerdassa en août 2013, lors de troubles qui avaient suivi le renversement, par l'armée, du président islamiste Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans.

Dans les heures qui ont précédé les évènements de Kerdassa, les forces de l'ordre avaient tué au Caire plus de 700 manifestants partisans du président islamiste.

Des procès à répétition

Le même tribunal égyptien avait condamné à la peine capitale, le 2 décembre 2014, en première instance, 188 hommes accusés d'avoir participé à un raid contre un commissariat de police de Kerdassa, dans la banlieue du Caire, le 14 août 2013. Les peines de cinq d'entre eux ont été commuées.

Ce procès, comme d'autres procès de masse ayant condamné à mort des centaines de partisans de l’ex-président Morsi depuis sa destitution, avait été dénoncé par l'ONU et les organisations internationales de défense des droits de l'Homme.

Avec AFP et Reuters