Au menu de cette revue de presse internationale, présentée par Sandrine Gomes, des prévisions pessimistes en ce début 2015, des Américains de plus en plus exposés en Irak, un rapprochement entre les États-Unis et Cuba qui s'annonce délicat ou encore cet appel désespéré de parents britanniques. Impossible pour eux de régler la facture d'un hôpital à Manhattan après la naissance de leur enfant prématuré...
Dans les kiosques vendredi 2 janvier, la presse internationale est plutôt pessimiste. Le "Washington Post" publie un dessin où 2015 est représenté par un nouveau né. Il regarde vers un vieillard et lui demande : "Comment c’était en 2014 ?". Il lui répond : "Regarde moi j’ai seulement un an".
L'année 2014 l’année la plus meurtrière en Syrie nous rappelle à son tour le "New York Times", 76 000 personnes y ont perdu la vie. La presse américaine prédit aussi un retour des soldats américains en Irak. Selon le "Washington Post", ils seraient actuellement 2 000 dans le pays dont 300 dans une base de la province d’Anbar. Là-bas s’ils restent pour l’instant en dehors des combats, ils les voient se rapprocher chaque jour un peu plus. Ces dernières semaines, les jihadistes ont frappé la base à coup d’artillerie et de tirs de roquettes.
Au jeu des prévisions pour 2015, la presse américaine se penche aussi sur le rapprochement à l’œuvre entre les États-Unis et Cuba. Un rapprochement qui n’est pas gagné d’avance. Selon le "New York Times" "malgré le dégel, la base américaine de Guantanamo reste un sujet épineux pour les Cubains". Le "Washington Post" regrette que les autorités de l’île continuent à réprimer la liberté d’expression en toute impunité. Il déplore aussi qu’une possible levée de l’embargo n’ait pas été assortie de conditions strictes en matière de liberté d’expression.
"The Independent" rapporte l’appel désespéré de ces parents britanniques sur la Toile. Leur bébé né prématurément à Manhattan risque de leur coûter plus de 167 000 euros.