Alors qu'il s'était lancé dans la finance privée après le scandale du Sofitel, Dominique Strauss-Kahn est une nouvelle fois dans la tourmente. Quelques jours après le suicide de son associé, sa société de gestion d'actifs est en sursis de paiement.
Les soucis s’accumulent pour Dominique Strauss-Kahn. Trois ans après l’affaire du Sofitel, l’ancien président du Fonds monétaire international doit faire à de nouvelles épreuves. Sa société de gestion d’actifs Assya Asset Management, a demandé, vendredi 24 octobre, à être placée en procédure de sursis de paiement auprès de la justice luxembourgeoise.
Selon le droit de ce pays, cette procédure, distincte du redressement judiciaire et de la faillite, peut s’appliquer quand le crédit de l’établissement concerné est "ébranlé" ou en cas "d’impasse de liquidité".
En octobre dernier, la justice luxembourgeoise avait déjà condamné en référé le groupe Leyne Strauss-Kahn (LSK) qui contrôle Assya Asset Management, à payer deux millions d’euros à l’assureur Bâloise-Vie Luxembourg qui réclamait depuis juillet dernier le remboursement de titres du groupe LSK qui étaient dans son portefeuille.
Ces affaires surviennent alors que l’associé de Dominique Strauss-Kahn, s’est suicidé jeudi 23 octobre en se jetant d’une tour de Tel-Aviv. Les raisons de son geste ne sont pas connues. C’est ensemble que les deux hommes avaient créé LSK en octobre 2013, une société spécialisée dans le conseil en investissement et la gestion de fortune.
Avec AFP