Avec la légalisation du mariage homosexuel, de l'avortement ou la dépénalisation du cannabis, l'Uruguay est devenu ces dernières années un véritable laboratoire social en Amérique latine. Le grand artisan de ces réformes a été le président José Mujica, dont le mandat se terminera en mars prochain. Le bilan de ce chef d'état atypique suscite la controverse parmi les électeurs qui devront choisir son successeur le 26 octobre.
La campagne pour l’élection présidentielle du 26 octobre prochain fait rage en Uruguay. L’enjeu de ce scrutin : les réformes sociales très polémiques lancées par l’atypique président José Mujica, alias Pepe Mujica, au pouvoir depuis 2010.
Cet ancien guérillero de 79 ans, devenu le champion des libertés individuelles en Amérique Latine, a légalisé l’avortement, la marijuana et le mariage gay.
Mais de plus en plus d’Uruguayens pensent que Mujica est allé trop vite, trop loin et l’opposition conservatrice grandissante surfe sur ce mécontentement. Son héritage très controversé lui survivra-t-il ?