
Alors que le juge Marc Trévidic se trouve en Algérie dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat des sept moines de Tibéhirine, en 1996, nos reporters sont partis à la rencontre d’un bénévole, qui veut perpétuer la mémoire des trappistes disparus.
Dix-huit ans après le rapt et l’assassinat des moines de Tibéhirine, les deux juges antiterroristes français chargés de l’enquête se sont enfin rendus en Algérie, dimanche 12 octobre, afin d’essayer de faire la lumière sur ce drame.
Sur la colline de Médéa, à 80 km au sud d'Alger, où se trouve le monastère trappiste de Notre-Dame de l'Atlas, on continue de préserver la mémoire des sept moines. Il y a deux ans, Frédéric s'est installé dans les lieux avec la volonté de perpétuer le message de ses anciens occupants." Nous, chrétiens, musulmans, nous sommes un peu comme deux échelles qui vont se rejoindre, affirme ce Belge qui entretient bénévolement le monastère. On se rejoint sur un chemin de recherche vers un Dieu unique auquel nous croyons tous."
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Créé en 1938, le monastère était devenu l'un des piliers du village de Tibéhérine, pourtant entièrement musulman. Quelque 3 000 visiteurs se rendent encore chaque année sur les lieux. Presque la moitié sont algériens. Beaucoup pour rendre hommage notamment au frère Luc, médecin qui a soigné plusieurs centaines de milliers de personnes, pendant ses 50 années passées à Tibéhirine.