L'équipe de France de basket féminin termine le Mondial-2014 sur une bonne note en battant la Serbie en match de classement (88-74). Les Bleues terminent la compétition à la 7e place, loin de leur objectif. Les États-Unis décrochent un sacre mérité.
L’humiliation des quarts de finale a été dure à digérer pour les basketteuses françaises. Éliminées vendredi par d’implacables Américaines (72-94), les Bleues ont de nouveau chuté le lendemain lors du premier match de classement, complètement dépassées par les Canadiennes (40-55). Elles ont finalement relevé la tête lors de l’ultime match, dimanche 5 octobre, en s’imposant avec panache face à la Serbie (88-74).
Sans Sandrine Gruda, sa joueuse la plus prolifique, dont le forfait s'est ajouté à celui d'Endy Miyem, blessée, la France a montré un bien meilleur visage. Appliquées et agressives, elles ont dominé dans la raquette et imposé leur rythme aux Serbes. La capitaine Céline Dumerc a même retrouvé un peu d'adresse (12 pts, 5/11 aux tirs) dans le sillage d'une Diandra Tchatchouang (15 pts, 5 passes décisives) qui, si triste la veille, voulait absolument finir sur une bonne note.
Avec une équipe en grande partie renouvelée et une nouvelle coach, Valérie Garcia, les vice-championnes olympiques et d'Europe font un peu moins bien qu'au Mondial-2010 en République tchèque, où elles avaient terminé au sixième rang. Et elles restent loin de leur objectif initial, "une place sur le podium", comme l’avait confié à France 24 Emilie Gomis avant la compétition.
Les Américaines sacrées
Sans surprise, dimanche, ce sont les basketteuses américaines qui ont décroché le titre mondial. Une récompense suprême, la neuvième de leur histoire, qui semblait ne pas pouvoir leur échapper. En finale, les Américaines ont surclassé l'Espagne (77-64), à Istanbul, au terme d'une compétition qu'elles ont encore dominée de bout en bout.
Les États-Unis, qui ont remporté les cinq dernières médailles d'or olympiques, gardent la main sur un trophée que les joueuses avaient déjà remporté en 1953, 1957, 1979, 1986, 1990, 1998, 2002 et 2010, un record.
"C'est toujours bon de gagner. Quand vous remportez un titre, vous n'êtes jamais blasé", souriait l'entraîneur américain Geno Auriemma, ravi d'avoir travaillé "avec ce groupe génial".
Avec ce succès, les États-Unis réalisent par la même occasion un nouveau doublé, après le deuxième sacre consécutif des messieurs mi-septembre en Espagne. Ces succès qualifient directement ses deux sélections pour les Jeux olympiques de Rio en 2016.
Avec AFP