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En images : les manifestants bloquent Hong Kong pour faire plier Pékin

Des milliers de Hongkongais sont à nouveau descendus massivement dans les rues, dimanche, pour dénoncer la mainmise de Pékin sur la politique, défiant ainsi un appel du gouvernement à ne pas manifester. La police a utilisé du gaz lacrymogène.

À Hong Kong, la campagne de désobéissance civile est de plus en plus tendue. Dimanche 28 septembre, des manifestants pro-démocratie se sont massés devant le siège du gouvernement local, déterminés comme jamais à obtenir de Pékin davantage de libertés politiques. La Chine entend limiter la portée du suffrage universel dans cette ancienne colonie britannique.

Une semaine après le début des manifestations, dirigées par la coalition Occupy Central, les manifestants étaient plus de 10 000 dans les rues samedi soir, d'après les estimations de l'AFP.

La police a empêché dimanche des centaines de personnes de gagner la zone qui abrite le siège du gouvernement et du conseil législatif de Hong Kong, suscitant la colère des participants. La veille, des heurts entre forces de l’ordre et manifestants ont fait plusieurs blessés légers.

La député pro-démocratie Claudia Mo a déclaré que cinq personnes avaient été arrêtées, dont trois de ses collègues au conseil législatif, pour avoir tenté d'apporter des haut-parleurs. La police avait indiqué auparavant que 74 personnes avaient été arrêtées.

Le chef de l’exécutif prend la parole pour la première fois

Le chef de l'exécutif régional de Hong Kong, Leung Chun-ying, a appelé dimanche 28 septembre la population du territoire chinois à rester à l'écart des manifestations "illégales" contre les procédures électorales fixées par Pékin.

C'est la première fois qu'il s'adresse à la population de l'ex-colonie britannique depuis que les étudiants ont lancé un mouvement de boycott des cours.

Leung Chun-ying a promis de nouvelles consultations sur une réforme électorale sans en préciser toutefois le calendrier.

Avec AFP