
Le rapport annuel "Perspectives de l'emploi" de l'OCDE, publié mercredi, souligne la hausse persistante du chômage de longue durée et note un recul "limité" du nombre de demandeurs d'emploi sur un an.
Pour l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), il y a encore beaucoup à faire dans la lutte contre le chômage. Dans son rapport annuel "Perspective de l'emploi", publié mercredi 3 septembre, l'organisation internationale note un recul "limité" du nombre de demandeurs d'emploi et s'inquiète de la hausse "persistante" du chômage de longue durée.
L'OCDE explique, notamment, que la reprise économique - 1,3 % de croissance en moyenne en 2013 dans les 34 pays de l'OCDE - "est restée trop faible pour engendrer une nette amélioration" de la situation.
Reste, néanmoins, que par rapport aux années de crise après 2008, cette croissance a permis de faire baisser le taux de chômage de 8 % à 7,4 % en mai 2014. Une décrue qui devrait, d'après le rapport, continuer pour atteindre 7,1 % au dernier trimestre 2015.
La France en "marge"
L'étude annuelle soulève, en outre, que la France est restée en marge du léger phénomène de baisse du chômage. L'OCDE note qu'il "s'est stabilisé en France ces derniers mois, mais reste très élevé, atteignant 10,3% en juillet", en incluant l'outre-mer.
Mais l'Hexagone est loin d'être le pire des élèves de la classe OCDE. La Grèce, encore et toujours, continue à inquiéter l'organisation internationale. Les statistiques du chômage de longue durée y sont particulièrement mauvaises. Parmi les demandeurs d'emplois hellènes, 67,5 % étaient des chômeurs de longue durée.
L'Irlande (60 %), l'Italie (56,9 %) et le Portugal (56,3%) sont les autres pays particulièrement touché par ce phénomène que l'OCDE qualifie de fléau, qui doit être la priorité des gouvernements.