logo

Dafalgan codéiné : une des Françaises retenues en Géorgie libérée

Une des deux Françaises arrêtées en Géorgie pour possession de Dafalgan codéiné - médicament interdit dans cette République du Caucase - a pu quitter le pays, jeudi soir, après son procès. La seconde attend toujours son procès.

"Le cauchemar est terminé", a déclaré, vendredi 8 août, depuis la Turquie, Arzu Bilici, une des deux Françaises arrêtées en Géorgie pour possession de Dafalgan codéiné, un antalgique  prohibé dans le pays.

En vacances dans cette république du Caucase, Mme Bilici et son amie, Hatice Kaynar, avaient été interpellées le 30 juillet à la frontière entre la Géorgie et la Turquie, puis libérées en attendant leur procès pour "détention de stupéfiants". La mère de famille de 41 ans n'imaginait pas passer devant la justice pour avoir glissé dans son sac quelques comprimés de Dafalgan codéiné. Après son procès, elle a dû laisser son accolyte en Géorgie dans l'attente de sa comparution : "C'était très dur de la quitter [jeudi soir, NDLR]. Ça a été des larmes pour elle comme pour moi", a-t-elle déclaré l'AFP.

Avant d'être autorisée à quitter le pays, la Française a été contrainte de payer une amende de 2 500 euros car le Dafalgan codéiné, un médicament antidouleur, est considéré comme un produit stupéfiant en Géorgie . Elle s'est également vu notifier l'interdiction d'y conduire pendant cinq ans, mais "c'est la première et la dernière fois que je viens dans ce pays", a-t-elle affirmé. Elle compte passer encore dix jours de vacances avec sa famille en Turquie avant de rentrer en France.

Sur son site internet, le ministère des Affaires étrangères avertit que "certains médicaments délivrés sur ordonnance en Europe ne sont pas autorisés à l'importation en Géorgie", notamment les opaciés comme la codéine. Le ministère recommande donc aux voyageurs, sous traitement médical de vérifier auprès de l'ambassade de Géorgie en France que les médicaments qu'ils comptent emporter sont autorisés dans le pays.

Avec AFP