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Presse française, Mercredi 16 avril 2014. Au menu de cette revue de presse, l’impopularité de François Hollande, la fronde du PS, Pierre Gattaz et le SMIC jeunes, et la présidentielle en Algérie.

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A la Une de la presse française, ce matin, les sondages et l’impopularité de François Hollande.
D’après le Figaro, si la présidentielle de 2012 se rejouait aujourd’hui, le président ne serait pas au second tour.Il serait devancé dès le premier tour par Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy. L’occasion pour le journal de demander au chef de l’Etat de ne surtout pas écouter ceux qui, au PS, lui conseillent de renouer avec «l’esprit du Bourget», de faire le choix d’une politique plus à gauche pour tenter de renouer avec la popularité.
Mais que le Figaro se rassure: bifurquer à gauche, le gouvernement ne semble pas l’envisager. Pas question de demander à Bruxelles un assouplissement de la règle des 3 % de déficit, ce qui a pour effet de provoquer la fronde d’une partie des socialistes, qui espéraient voir le président desserrer l’étau budgétaire européen: «Le PS cocu», titre Libération.
Le président du Medef aimerait, lui faire baisser le SMIC, le salaire minimum, pour les jeunes et les chômeurs «éloignés de l’emploi». «Pierre Gattaz rallume la polémique», titrent les Echos, qui rappellent la nature hautement inflammable du sujet.
La proposition du patron du Medef suscite ce commentaire de l’Humanité: « Conforme à sa stratégie d’aller plus vite, plus haut et plus fort, Pierre Gattaz veut appliquer à l’économie française la célèbre devise olympique».
Fait assez rare pour être signalé, l’Humanité est rejoint par Laurence Parisot, qui accuse son successeur de s’inscrire dans une logique «esclavagiste», d’après le Monde.
Il est aussi question de l’élection présidentielle en Algérie, demain. Le président Bouteflika devrait être réélu pour un quatrième mandat, malgré ses problèmes de santé, rappellent les Echos, qui évoquent un scrutin «verrouillé» par les «hommes de l’ombre» qui tiennent le pays: les dirigeants du FLN, regroupés autour de son frère, «le mystérieux Saïd Bouteflika».
Saïd Bouteflika que les adversaires de Bouteflika ont surnommé «M.Commission», l’accusant d’être à la tête d’une «mafia politico-financière». Enquête dans le Figaro.
Décrit comme le principal adversaire d’Abdelaziz Bouteflika, l’ancien Premier ministre Ali Benflis parle déjà d’un scrutin entaché de fraude, dans un entretien accordé au Monde. Ali Benflis qui dit aussi qu’il est favorable à ce que l’Etat algérien reconnaisse «ses erreurs et ses fautes» pendant la décennie noire.
Cette page de l’histoire algérienne reste très douloureuse - la justice française pourrait décider d’y revenir. D’après le Parisien, deux frères actuellement réfugiés à Nîmes et soupçonnés d’avoir appartenu aux «escadrons de la mort», pourraient être renvoyés devant la cour d’assises du Gard, pour «actes de torture et de barbarie».
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