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Au musée de Savone, "Il Cavaliere" se fait étalon...

À Savone, un peintre italien expose des toiles représentant Silvio Berlusconi (à gauche) en tenue d'Adam accompagné de sa très sexy ministre de l'Égalité des chances (à droite), avec qui il aurait eu une liaison. Polémique assurée.

Dans un style flirtant avec le mauvais goût, l'artiste italien Filippo Panseca expose, dans le cadre de l’exposition “Art et Savonnerie” organisée au Priamar de Savone, une toile représentant le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi... dans le plus simple appareil.

Complètement dévêtu, celui-ci s'élance vers sa ministre de l'Égalité des chances, Mara Carfagna. Sur une autre, Veronica Lario, l'épouse du "Cavaliere", est, elle aussi, représentée entièrement nue, en train de survoler des corps d'hommes et de femmes.



Sur la première toile, le choix de la ministre Carfagna n'est pas le fruit du hasard : selon les rumeurs, Berlusconi aurait eu une liaison avec la séduisante ancienne candidate à Miss Italie (elle est arrivée sixième en 1997).

En 2007, le "Cavaliere" avait ainsi déclaré, à propos de sa future ministre, lors d'une cérémonie de remise de prix télévisuels : "Si elle n’était pas déjà mariée, je l’aurais épousée immédiatement.“ Il s'était alors attiré les foudres de sa femme qui lui avait demandé des excuses publiques.

À l'été 2008, le quotidien argentin El Clarín révélait par ailleurs des écoutes téléphoniques de conversations torrides entre le président du Conseil et sa ministre, dans lesquelles on pouvait entendre des allusions très explicites. 

Pour réaliser ses œuvres, Filippo Panseca, réputé proche de l'ancien leader du Parti socialiste italien, Bettino Craxi, s'est inspiré d'une toile du XIXe siècle et de photos publiées sur Internet. Dans un quotidien local, Il Secolo XIX, celui-ci assure qu'il a voulu "rendre hommage au Premier ministre".

Les recettes de l'exposition iront aux victimes du tremblement de terre des Abruzzes, a-t-il expliqué, si et seulement si Berlusconi achète les toiles. Réponse de l'intéressé : "No comment."