"Les choses sérieuses vont commencer", déclarait le 11 mars dernier l’entraîneur du Paris Saint-Germain, Laurent Blanc, à l'issue de la qualification de son équipe face au Bayer Leverkusen. "Le tirage au sort sera un moment important. On va l'attendre. Il y a des équipes qui ont une légitimité en Ligue des champions que l'on n'a pas", a ajouté le technicien français.

Après des huitièmes de finale à l’issue sans surprise, les quarts de finale de la Ligue des champions, dont le tirage au sort sera effectué vendredi midi à Nyon (Suisse), promettent des duels alléchants entre ce qui se fait de mieux en Europe.

Plutôt épargné par les tirages depuis deux ans (FC Porto, Dynamo Kiev et Dinamo Zagreb, puis Olympiakos, Benfica Lisbonne et RCS Anderlecht en phase de groupes ; FC Valence puis Bayer Leverkusen en huitièmes), le PSG n’aura, quel que soit son adversaire, pas un tirage facile.

• Le Bayern Munich

Les Bavarois, champions d’Europe en titre, semblent inarrêtables cette saison. L’équipe de Pep Guardiola compte 23 victoires, 2 nuls et 0 défaite en Bundesliga. Une situation qui va peut-être permettre au Bayern d’empocher son 24e sacre national dès ce week-end. Le "rouleau-compresseur" allemand est donc à éviter pour Paris.

• Le Real Madrid

Leader de Liga devant l’Atlético et le Barça, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo sont dans une forme éblouissante. Le Real reste ainsi sur 32 matches sans défaite toutes compétitions confondues (27 victoires, 5 nuls). Le dernier revers madrilène remonte au 26 octobre dernier. En Ligue des champions, le Real Madrid en est à 29 buts en huit matches, soit 3,6 buts de moyenne. Des chiffres étourdissants qui illustrent l'efficacité du redoutable trio "BBC", Bale-Benzema-Cristiano. Le Portugais, avec 13 buts à son actif, est même en passe de battre le record de buts inscrits en une seule édition de C1 (14).

• Le FC Barcelone

Ce seraient des retrouvailles si le tirage au sort de vendredi désignait le Barça comme adversaire des Parisiens. En effet, l’an dernier les deux équipes s’étaient déjà affrontées à ce stade de la compétition et les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic avaient été finalement éliminés sans perdre (2-2 au Parc des Princes et 1- 1 au Camp Nou). Moins étincelant que les saisons précdentes, le Barça reste toutefois un solide client à la victoire finale, d’autant que Lionel Messi semble avoir retrouvé de sa superbe après des mois difficiles.

• L’Atlético Madrid

Dauphin du Real Madrid en Liga, l’Atlético est, en compagnie de son voisin madrilène, la seule équipe encore invaincue en Ligue des Champions cette saison. Faciles vainqueurs de l’AC Milan en huitièmes, les "Colchoneros" ont deux armes : Diego Costa, le prolifique buteur d'origine brésilienne mais néo-international espagnol, et Diego Simeone, leur bouillonnant entraîneur. Jusqu’à présent, l’Atlético Madrid n’a jamais croisé la route du PSG sur la scène européenne.

• Chelsea

L’actuel leader du championnat d’Angleterre avance dans la compétition sans faire de bruits. L’équipe de José Mourinho, lauréate de l’édition 2012, compte dans ses rangs un bon équilibre entre glorieux anciens (Cech, Terry, Lampard, Eto’o) et jeunes prometteurs (Hazard, Oscar, Wilian). Une équipe à ne pas mésestimer donc, mais qui semble prenable pour le PSG.

• Borussia Dortmund

Le finaliste malheureux de l’édition 2013 est toujours en course cette année. Sorti en première position du "groupe de la mort" lors de l'ultime journée (devant Arsenal, Naples et Marseille), le Borussia s’est qualifié difficilement pour les quarts en écartant le Zénith Saint-Pétersbourg (4-2, 1-2). Les hommes de Jurgen Klöpp, renforcés cette saison par le Gabonais Pierre Emerick Aubameyang, semblent moins forts que l’an dernier. Pourquoi ne pas en profiter ?

• Manchester United

Les Red Devils sont un peu les intrus de ces quarts de finale. Septième de Premier League, Manchester, orphelin de "Sir Alex" Ferguson parti à la retraite, n'est cette saison plus que l'ombre de lui-même. Les coéquipiers de Robin van Persie ne doivent justement leur salut en C1 qu’en raison d’un triplé du Néerlandais, mercredi, face à l’Olympiakos (0-2, 3-0). Un exploit qui est loin d’intimider les autres quart-de-finalistes.