Le régime syrien et les Nations unies sont parvenus, jeudi, à un accord portant sur l'évacuation de civils de la vieille ville de Homs, où ils étaient assiégés depuis plusieurs mois.
C'est peut-être la fin de plus d'un an et demi de l'état de siège qu'ont subi des millers de Syriens. Damas et l'ONU ont conclu un accord pour la sortie "imminente" de civils des quartiers rebelles du centre de Homs, assiégés par l'armée syrienne depuis plus de 600 jours, a annoncé, jeudi 6 février, le gouverneur de la ville.
"Un accord avec l'ONU a été conclu pour garantir la sortie des civils des vieux quartiers de Homs de manière imminente", a déclaré le gouverneur Talal Barazi, cité par l'agence officielle Sana.
Lors des négociations de paix à Genève-2 fin janvier, le médiateur Lakhdar Brahimi avait annoncé avoir obtenu du régime syrien la promesse de laisser sortir les civils assiégés. Mais par la suite, les deux belligérants se sont accusés mutuellement de bloquer ce processus.
Surnomée "capitale de la révolution", la troisième ville de Syrie a payé au prix fort son opposition au régime du président Bachar al-Assad depuis juin 2012. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), environ 3 000 personnes sont prises au piège à Homs, où la nourriture et le matériel médical sont épuisés, et où chaque jour se transforme en épreuve de survie.
Avec AFP et Reuters