La Turquie poursuit, mercredi, sa purge dans les rangs des forces de l'ordre en limogeant 16 chefs de la police, soupçonnés d'avoir révélé la vaste enquête anti-corruption, qui secoue le pouvoir.
Le gouvernement turc poursuit sa purge au sein de sa police nationale. Mercredi 8 janvier, au lendemain même d'un nettoyage sans précédent dans les rangs des forces de l'ordre, le ministre de l'Intérieur Efkan Ala a signé un nouveau décret congédiant 16 hauts responsables de la police, dont le chef adjoint de la sûreté nationale et ceux de métropoles clés, comme la capitale Ankara, Izmir (ouest) ou Antalya (sud).
Tous sont soupçonnés d'appartenir à l'inflluente confrérie religieuse du prédicateur Fethullah Gülen. Le Premier ministre Erdogan les accuse d'avoir comploté pour le déstabiliser en faisant éclater au grand jour une vaste enquête anti-corruption, qui a éclaboussé son entourage et provoqué une crise politique majeure.
Selon le décompte de la presse turque, cette nouvelle purge porte à plus de 700 le nombre de gradés ou simples officiers démis de leurs fonctions depuis mi-décembre, dont 350 dans la seule journée de mardi à Ankara.
Avec AFP