Au lendemain de la libération du père Georges Vandenbeusch, enlevé par Boko Haram le 13 novembre dans le nord du Cameroun, le groupe islamiste a annoncé l'avoir libéré "par compassion". Le prêtre aurait prodigué des soins à ses ravisseurs.
Une source du groupe islamiste nigérian Boko Haram a affirmé, mercredi 1er janvier, que le père Georges Vandenbeusch avait été libéré la veille "par compassion", sans qu'une rançon ne soit versée par l'État français.
"La direction [de Boko Haram] a décidé de libérer le prêtre par compassion", a expliqué cette source à l'AFP. "Le prêtre a offert ses services médicaux à des membres [du groupe] malades pendant sa période de captivité. La direction a ressenti qu'il n'y avait plus de besoin de le garder", a-t-elle précisé.
Cette source a par ailleurs assuré que Boko Haram avait exigé une rançon de la France, mais que le gouvernement avait refusé.
Le père Georges Vandenbeusch avait été enlevé le 13 novembre dans sa paroisse de Nguetchewe, à 30 km de la frontière avec le Nigeria.
Avec AFP