La conférence de paix "Genève-II" sur la Syrie, que les États-Unis et la Russie tentent d'organiser depuis le mois de mai, se tiendra le 22 janvier, a annoncé l'ONU lundi. La liste des participants - et notamment l'Iran - reste inconnue.
La date est désormais connue : la conférence de paix sur la Syrie, dite de "Genève-II", aura lieu le 22 janvier, a annoncé lundi 25 novembre le porte-parole du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. "Nous nous rendrons à Genève pour une mission d'espoir", a-t-il déclaré dans le communiqué. Il a par ailleurs affirmé s'attendre à ce que "tous les partenaires régionaux et internationaux démontrent leur soutien significatif à des négociations constructives".
On ignore en revanche quels seront les participants à cette conférence. Cette question divise les États-Unis et la Russie qui tentent d'organiser cet événement diplomatique
itdepuis le mois de mai. On ne sait pas non plus si l'Iran sera représenté.
"Compréhension claire"
Le but de cette conférence est d'amener pour la première fois le gouvernement syrien du président Bachar al-Assad et l'opposition à la table des négociations, alors que la guerre civile, simple soulèvement au départ, dure depuis près de trois ans et déstabilise la région.
Il s'agira, le 22 janvier, de mettre en œuvre le communiqué de Genève du 30 juin 2012, qui prévoit l'établissement d'un gouvernement de transition ayant les pleins pouvoirs exécutifs, précise le communiqué.
Ban Ki-moon dit espérer que "les représentants syriens viendront à Genève avec une compréhension claire" de cet objectif et "avec l'intention sérieuse de mettre fin à une guerre qui déjà fait plus de 100 000 morts, jeté près de neuf millions de personnes hors de chez elles, produit un nombre incalculable de disparus et d'arrestations, déstabilisé la région et mis un fardeau inacceptable sur les voisins de la Syrie".
L'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, a rencontré samedi à Genève le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Le diplomate algérien devait ensuite voir le secrétaire d'État américain, John Kerry.
Ce lundi, Lakhdar Brahimi devait s'entretenir à Genève avec les vice-ministres russes des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov et Guennadi Gatilov, et avec la sous-secrétaire d'État américaine Wendy Sherman.
Avec dépêche REUTERS