Le président français, François Hollande, a accepté la demande du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) d'accueillir en France 500 réfugiés syriens supplémentaires "en situation de vulnérabilité".
Francois Hollande a accepté la demande du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) d'accueillir 500 réfugiés syriens supplémentaires en France. Le président français a pris cet engagement, mercredi 16 octobre, lors d'un entretien à l'Élysée avec le Haut commissaire aux réfugiés, Antonio Guterres, qui a porté notamment sur les conséquences humanitaires de la crise syrienne.
Selon Philippe Leclerc, représentant de l’agence onusienne en France, "les modalités de l'accord [avec Paris] seront discutées dans les tout prochains jours entre le HCR et les ministères français des Affaires étrangères et de l'Intérieur".
Dans un communiqué, l'Élysée précise que le président français "a souhaité une mobilisation internationale pour traiter le problème croissant des populations déplacées et réfugiées dans les régions en crise, s'agissant en particulier de la Syrie, de la République centrafricaine et de la République démocratique du Congo".
L'Allemagne offre 5 000 places
Cette décision intervient alors que le HCR avait "demandé à l'ensemble des États de l'Union européenne de contribuer à soulager la pression que subissent les pays de premier asile, que sont la Turquie, le Liban, la Jordanie et l'Irak".
D’après le HCR, le pays qui a répondu le plus favorablement à cette demande, jusqu'à présent, est l'Allemagne avec 5 000 places offertes, tandis que l'Autriche, avec 500 places promises, tout comme la France désormais, sont les deux seuls autres États membres de l'UE à avoir répondu positivement pour l'heure à l'appel.
De son côté, Paris avait annoncé en septembre que des mesures seraient prises pour augmenter l'accueil de ressortissants syriens pour aider à l'accueil de 10 000 Syriens en 2013 et 30 000 en 2014.
Avec dépêches.