
Le chef du CNS, Georges Sabra, a annoncé dimanche que son groupe, le plus important au sein de la Coalition nationale syrienne, ne participerait pas à une éventuelle conférence de paix Genève 2, souhaitée par Washington et Moscou.
Le Conseil national syrien, le groupe le plus important de l'opposition, ne participera pas à la conférence de paix Genève-2, et menace de se retirer de la coalition anti-régime si celle-ci y prenait part, a affirmé son chef dimanche.
"Le CNS, qui est le plus grand bloc politique au sein de la Coalition, a pris la ferme décision (...) de ne pas aller à Genève vu les circonstances actuelles" sur le terrain en Syrie, a affirmé à l'AFP le chef du Conseil Georges Sabra, dans un entretien téléphonique.
"Cela veut dire qu'il ne restera pas au sein de la Coalition si celle-ci y va", a-t-il ajouté. La Coalition a fixé comme condition à sa participation à une telle conférence de paix le départ du président Bachar al-Assad.
"Si la Coalition décide d'y aller, nous, nous n'irons pas", a martelé M. Sabra, invoquant les souffrances endurées par la population en raison de la guerre menée par le régime contre les rebelles.
La Russie et les Etats-Unis souhaitent convoquer à la mi-novembre la conférence internationale de paix sur la Syrie, dite Genève-2, pour trouver une solution politique au conflit.
Le CNS, au sein duquel siègent notamment les influents Frères musulmans de Syrie, a été la tête de file de l'opposition contre le régime de Bachar al-Assad, avant de rejoindre laborieusement en novembre 2012 plusieurs nouveaux groupes pour former la Coalition nationale de l'opposition.
Il rassemble les "faucons" de l'opposition, qui refusent toute négociation de paix avant le départ de M. Assad du pouvoir.
AFP