
Le gouvernement syrien a accepté les modalités de l'ONU concernant l'inspection des experts des Nations unies sur l'utilisation présumée d'armes chimiques. L'équipe du Suédois Ake Sellstrom devrait partir très rapidement pour Damas.
Les Nations unies ont annoncé mercredi que le gouvernement syrien avait donné son feu vert pour permettre aux enquêteurs de l’ONU de se rendre en Syrie afin d'enquêter sur l’utilisation présumée d’armes chimiques.
Selon un communiqué, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon explique que Damas, après avoir donné un premier accord fin juillet, "a formellement accepté les modalités essentielles à la coopération afin de garantir la conduite appropriée, sûre et efficace de la mission".
L’équipe d’experts, conduite par le suédois Ake Sellstrom, devrait donc partir très prochainement pour la Syrie. "Comme convenu avec le gouvernement syrien, la délégation restera dans le pays pour y mener ses activités, y compris des visites sur des sites, pour une période pouvant aller jusqu’à 14 jours, renouvelable par consentement mutuel".
La délégation se rendra notamment à Khan al-Assal à Alep, où le régime syrien affirme que les rebelles ont utilisé des armes interdites en mars. Elle doit aussi aller sur deux autres sites mais dont les noms n’ont pas été précisés.
La coalition nationale syrienne (CNS), principale structure de l’opposition, a également assuré à l’ONU qu’elle collaborerait elle aussi à cette enquête et quelle "accueillerait les experts de l’ONU dans tous les territoires sous son contrôle".
Pour le moment, les Nations unies ont reçu 13 rapports sur l’utilisation présumée d’armes chimiques durant le conflit syrien. Ces documents proviennent du régime de Bachar al-Assad ainsi que de la France, des États-Unis et de la Grande-Bretagne.
Avec dépêches