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Reportage : en Egypte, la Troisième voie veut faire entendre sa voix

, envoyé spécial en Égypte – Dans un pays qui sombre dans la confrontation entre les pro et les anti-Morsi, de plus en plus d'Égyptiens ont du mal à choisir leur camp. Un mouvement politique, la Troisième voie, a été créé pour réclamer une alternative. Reportage.

Quatre semaines après la destitution du président Mohamed Morsi, l'Égypte se retrouve divisée entre deux camps - l'armée d'un côté et les Frères musulmans de l'autre - qui ne désarment pas. Face à cette impasse politique, de plus en plus d'Égyptiens ne se reconnaissent plus dans cette société bipolaire. Ils ont donc choisi de créer le mouvement Troisième voie pour se faire entendre.

Ce mouvement politique est une tentative de mettre fin à "la polarisation de la société égyptienne qui est divisée entre ceux de la place Tahrir et ceux de la mosquée Rabaa Al-Adawyia", explique un des activistes, Firas Mokhtar, lors d'un rassemblement le 28 juillet. 

"Une alternative au sang !"

La mobilisation est loin d'être aussi importante que pour les deux principaux camps. "Certes, nous ne sommes que quelques-uns ce soir mais peut-être allons nous inspirer d'autres personnes qui vont reprendre nos idées ailleurs", explique Samia Jahin, une autre membre de Troisième voie. "Tout ce que nous essayons de faire, c'est de disséminer notre message : il y a une troisième voie. Il y a une alternative au sang !", ajoute-t-elle.