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John Kerry de retour au Proche-Orient pour tenter de relancer la paix

Le secrétaire d'État à la Maison blanche John Kerry se rend lundi soir en Jordanie pour relancer les négociations de paix au Proche-Orient, suspendues depuis trois ans. Lors de son déplacement, il pourrait rencontrer le président Abbas.

Le secrétaire d'État américain John Kerry se rend lundi 15 juillet en Jordanie pour tenter de remettre sur les rails le processus de paix au Proche-Orient. Il s’agit de son sixième voyage dans la région, où il rencontrera mercredi des responsables de la Ligue arabe et des dirigeants jordaniens "pour faire un point sur la paix au Proche-Orient" et parler de la situation en Égypte et en Syrie, a expliqué la porte-parole du département d'État, Jennifer Psaki.

Rencontre avec Mahmoud Abbas ?

Cette dernière a, par ailleurs, indiqué qu'elle ne pouvait confirmer à ce stade d'éventuelles rencontres entre John Kerry et le président palestinien Mahmoud Abbas, ni même avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

Selon un responsable palestinien s'exprimant sous couvert de l'anonymat, l'entrevue avec le président palestinien aura bien lieu mercredi. "Il est prévu que le président Abbas et le ministre Kerry se rencontrent à Amman", a déclaré ce responsable, ajoutant que le chef de la diplomatie américaine s'entretiendrait avec des dirigeants de la Ligue arabe et le Premier ministre israélien.

Des négociations au point mort

Kerry a effectué fin juin une mission marathon au Proche-Orient, revendiquant des "progrès" dans le processus de paix mais sans percée majeure sur la relance des négociations suspendues depuis trois ans.

Abbas exige pour reprendre les négociations un gel total de la colonisation et une référence aux lignes d'avant l'occupation israélienne des Territoires palestiniens en juin 1967 comme base de discussions.

Benjamin Netanyahou appelle à des négociations sans "conditions préalables", en allusion à ces revendications qu'il récuse, envisageant seulement des "gestes de bonne volonté", comme la libération de prisonniers ou un gel partiel de la colonisation, selon les médias.

Avec dépêches