Annoncée le 13 janvier par le président Sarkozy, la gratuité des entrées pour les ressortissants européens de moins de 26 ans et les enseignants dans une cinquantaine de musées et une centaine de monuments français entre en vigueur ce samedi.
AFP - Une cinquantaine de musées et une centaine de monuments nationaux tels que le Louvre, Versailles ou le Mont-Saint-Michel sont désormais gratuits, à partir de ce samedi, pour les jeunes de moins de 26 ans de l'Union européenne et les enseignants français.
La mesure, annoncée en janvier par Nicolas Sarkozy, entre en vigueur ce samedi dans les établissements nationaux tels que les musées du quai Branly, Orsay, Cluny, Picasso, Quai Branly, le Centre Pompidou, le musée de la Marine, le Mont-Saint-Michel, le Museum d'Histoire Naturelle, l'Arc de triomphe, le Panthéon, la cité de Carcassonne, Carnac ou les tours de Notre-Dame.
Des festivités sont organisées ce samedi pour marquer l'événement, surtout à Paris et en région parisienne.
Le Centre des monuments nationaux organise ainsi un concert de fanfare à l'Arc de triomphe de 19h30 à 22h30, le Louvre des visites commentées par les étudiants de l'Ecole du Louvre, le musée du Quai Branly des performances et des concerts en lien avec son exposition sur le "Siècle du jazz".
Des visites slammées et des films seront proposés à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, un cadeau de bienvenue offert au Musée national de la Renaissance à Ecouen et des "machines à parcours" adaptés aux goûts de chacun proposés au Centre Georges Pompidou alors que le musée du château de Pau organise une "journée-surprise".
La ministre de la Culture Christine Albanel se rendra en début d'après-midi au musée d'Orsay, assister à une "balade théâtralisée" dans les collections.
La mesure de gratuité est destinée aux jeunes de moins de 26 ans de l'Union européenne et aux enseignants du premier et second degré de l'Education nationale. Elle ne s'applique que sur les collections permanentes - les expositions temporaires restent payantes - et, dans les faits, en faveur des jeunes âgés de 18 à 25 ans, les moins de 18 ans bénéficiant déjà auparavant de l'accès gratuit.
La mesure, d'un coût global de 30 millions d'euros cette année, peut profiter à 6,5 millions de jeunes Français et plus largement à 50 millions de jeunes Européens.