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Wimbledon : Andy Murray, un robot diététique, mangeur de sushis

Pour être à son meilleur niveau et atteindre la demi-finale de Wimbledon, l'Écossais Andy Murray s'astreint à un régime diététique des plus précis. Le tennisman mange jusqu'à 6 000 calories par jour et près de 50 sushis après une rencontre.

À 26 ans, Andy Murray est au sommet de sa forme. En 2012, l’Écossais a connu une saison exceptionnelle en décrochant la médaille olympique devant son public à Londres et en remportant le premier Grand Chelem de sa carrière à l’US Open. Numéro deux mondial, il affronte ce vendredi en demi-finale du tournoi de Wimbledon le Polonais Jerzy Janowicz.

Pour réussir à se qualifier pour la finale et tenter de décrocher le titre sur le gazon londonien, le tennisman ne laisse rien au hasard, notamment sur le plan diététique. Comme l’explique le quotidien The Daily Telegraph, Andy Murray utilise énormément la science pour façonner son corps et ses 1m90 pour 85 kilos.

50 sushis en un repas

Tout commence dès le petit déjeuner. Alors que la plupart de ses adversaires engloutissent des "montagnes d’amidons frits", le Britannique se contente "d’un yaourt, d’un fruit et d’un bagel enduit de beurre de cacahuète". Mais durant le reste de la journée, les repas se multiplient. Le sportif dévore environ 6000 calories. Une heure et demie avant chaque rencontre, il mange une assiette de poulet et de riz.

Une fois revenu au vestiaire, son entourage lui prépare une cinquantaine de sushis qu’il avale en un seul repas et souvent tout en répondant aux questions des journalistes. "À Wimbledon, il est connu pour avoir une glacière remplie de sushis pour qu’on puisse lui apporter après un match", rapporte The Daily Mail. "Il a besoin qu’on lui apporte dans l’heure et il s’assure que son équipe a repéré un restaurant de sushi de haute qualité partout où il joue". Sans se régime alimentaire, le journal britannique précise qu’il "perdrait environ 8 kilos de muscle par saison".

L’osmolarité

Le Telegraph s’intéresse également à cette diététique très pointilleuse. D’après le quotidien, pas moins de six personnes s’occupent en permanence du joueur, un entraîneur (L'ancien numéro un mondial Ivan Lendl), un sparring-partner, deux experts de fitness, ainsi que deux physiothérapeutes.

Le staff d’Andy Murray contrôle notamment son "osmolarité", c'est-à-dire le pourcentage d’eau et de minéraux dans ses urines, afin de savoir s’il est correctement hydraté. Toujours accompagné d’une bouteille d’eau, le tennisman boit environ six litres par jour.

Cette préparation physique ne s’arrête quasiment jamais. Après un match, le corps de l’athlète est soumis à des bains de glace et des manipulations musculaires. "Mercredi dernier (NDLR : après son quart de finale contre Fernando Verdasco), il a quitté Wimbledon après 11 heures du soir, soit trois heures et demi après avoir battu l’Espagnol. C’est vraiment la science en action", souligne le Telegraph.

Pour ce dernier, il n’y a aucun doute, ces efforts sont payants. "Murray est là aujourd’hui parce qu’il a suivi pendant longtemps ces instructions scientifiques. Physiquement, il est un animal tout à fait différent de l’adolescent grand et maigre d’autrefois".