Lutte contre le harcèlement sexuel en Égypte

Des milliers d’Egyptiens se sont réunis dimanche sur la place Tahrir du Caire pour réclamer le départ du président Mohammed Morsi. Un rassemblement lors duquel des volontaires se sont mobilisés pour lutter contre les agressions sexuelles, qui sont très fréquentes lors de ce genre d’événements.

Ces derniers mois, plusieurs associations ont vu le jour pour combattre ce phénomène qui peut dissuader certaines femmes de participer aux manifestations. Reconnaissables à leur tenue de chantier, des bénévoles du groupe « Tahrir Bodyguard » par exemple, effectuent des patrouilles pour décourager d’éventuels agresseurs par leur présence, ou pour intervenir afin de protéger les victimes si nécessaire.

Dimanche, 30 cas d’agressions ont été finalement recensés en marge des manifestations au Caire. C’est 30 de trop pour ces associations qui luttent également contre le harcèlement sexuel au quotidien. D’après un récent sondage effectué par l’ONU, plus de 99% des Égyptiennes interrogées disent en avoir été victimes sous une forme ou une autre.

Un fléau que certains groupes d’activistes entendent combattre en prodiguant gratuitement des cours d’auto-défense aux femmes qui le souhaitent. Des leçons qui sont de plus en plus populaires auprès des Égyptiennes.

Le cinéaste Khaled El Nabawy a quant lui préféré mené une campagne de sensibilisation contre le harcèlement. Il a récemment réalisé une série de clips diffusés à la télévision et sur Internet pour briser le silence autour de ce problème qui a longtemps été considéré comme un tabou.

Tendance du jour sur les réseaux sociaux

#Turkeywithtahrir. En français : la Turquie avec Tahrir, ce sont les mots-clefs avec lesquels des internautes turcs expriment sur Twitter leur soutien aux manifestants égyptiens rassemblés sur cette place emblématique de la Révolution de 2011. Mobilisés depuis plus d’un mois contre leur gouvernement, les protestataires turcs se reconnaissent en effet dans la fronde menée par les Égyptiens contre leur président. Deux mouvements de contestation qui, d’après certains, sont donc unis dans un même combat contre les dérives autoritaires des pouvoirs en place dans ces deux pays.

Un fonctionnaire japonais suspendu pour des tweets insultants

C’est caché derrière le pseudonyme « Ninja Rider » que Yasuhisa Mizuno publiait ses états d’âme sur Twitter. Mais ce fonctionnaire de l’Agence de reconstruction, chargée du rétablissement des zones sinistrées par la catastrophe de Fukushima, a finalement été suspendu de ses fonctions, le 21 juin dernier, après avoir été démasqué par le site « Our Planet TV ».

Et c’est un tweet mis en ligne au mois de mars qui l’a confondu. Le fonctionnaire avait alors écrit sur son compte anonyme qu’il assistait à une conférence avec des « gauchistes » qu’il n’a hésité à insulter dans ce message. Puis des journalistes de « Our Planet TV » ont fait le rapprochement avec une réunion entre le gouvernement et des habitants de la région de Fukushima, qui exigeaient des mesures pour protéger la population des radiations de la centrale nucléaire accidentée.

Et une fois que l’identité de Ninja Rider a été confirmée, son ministre de tutelle Takumi Nemoto a rapidement du présenter ses excuses aux Japonais, en annonçant que l’expert avait été suspendu pour un mois avec retenue de salaire.

Une sanction jugée insuffisante pour de nombreux internautes, d’autant plus que Yasuhisa Mizuno avait pour habitude de se défouler sur ce compte Twitter, en critiquant ses collègues et son parti politique sous couvert d’anonymat.

Et ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’un homme politique est épinglé pour sa maladresse sur les réseaux sociaux. Le mois dernier, le Premier ministre Shinzo Abe avait provoqué la polémique en se moquant, dans un post publié sur Facebook, de manifestants qui protestaient contre un futur accord de libre-échange trans-pacifique avec des pays comme les Etats-Unis.

Karen Nyberg, une astronaute connectée

Karen Nyberg est à bord de la station spatiale internationale depuis maintenant plus d’un mois. Une mission lors de laquelle cette astronaute américaine reste très active sur les réseaux sociaux et notamment sur le service de partage de photos Pinterest. Outre ces magnifiques photos de la Terre vue de l’espace, elle y publie de nombreux clichés de son quotidien en orbite avec, par exemple, cette galerie consacrée aux diverses formes que prend sa chevelure en apesanteur.

La vidéo du jour

Inspiré par les films d’action des années 80, un internaute japonais a mis en scène une course poursuite avec des voitures miniatures et des décors en plastique, sans oublier les bruitages dignes des films hollywoodiens. Une animation réalisée image par image qui rencontre actuellement un grand succès auprès des internautes sur YouTube.