Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a rappelé dimanche aux médias que le gouvernement n'avait "rien à cacher" sur la santé du président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé en France depuis le 27 avril suite à un AVC.
Circulez, il n'y a rien à voir. Tel est, en substance, le message adressé dimanche par le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, à la presse à propos de la santé du président Abdelaziz Bouteflika. Les médias doivent cesser de focaliser sur la santé du chef de l'État, hospitalisé en France depuis le 27 avril.
"Nous n'avons rien à cacher et n'avons pas à avoir peur (...) les responsables doivent travailler en toute transparence et déclarer à la presse ce qu'ils ont comme informations", a souligné Abdelmalek Sellal lors de l'ouverture d'un colloque sur la communication institutionnelle, selon un communiqué publié par l'agence de presse APS.
Le président algérien toujours en "convalescence"
Arrivé en France à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce le 27 avril, à la suite d'un AVC mineur selon les autorités algériennes, le président Bouteflika (76 ans) avait été transféré le 21 mai aux Invalides "afin d'y poursuivre sa convalescence" selon le ministère français de la Défense.
"Certains présidents se soignent en France des semaines et des semaines sans que personne n'en parle", a fait remarquer M. Sellal en évoquant la maladie du président.
"Nous sommes arrivé à un stade où même l'information officielle est démentie", a regretté le Premier ministre qui faisait allusion à des informations de presse évoquant une aggravation de l'état de santé de M. Bouteflika, malgré les assurances officielles.
Arrivé au pouvoir en 1999, Abdelaziz Bouteflika avait été réélu une première fois en 2004 puis en 2009 après une modification de la Constitution qui limitait à deux le nombre de mandats présidentiels.
Avec dépêches