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Aujourd’hui sur le net, les artistes turcs participent aussi au mouvement anti-gouvernemental qui secoue le pays. Le site de rencontres Beautiful People se lance dans le recrutement et provoque la polémique. Et un petit garçon de deux ans chante les Beatles avec son papa.

Turquie : la révolte des artistes

Le mouvement de contestation qui secoue actuellement la Turquie est une source d’inspiration pour les artistes locaux qui, à leur façon, participent également à la révolte. Dès le début de cette fronde, des graphistes ont ainsi mis en ligne des visuels pour appeler les habitants d’Istanbul à protéger le parc Gezi. Une mobilisation qui a été le point de départ de cette vague de manifestations anti-gouvernementales qui s’est propagée dans tout le pays.

Puis rapidement, ces artistes très actifs sur les réseaux sociaux ont abordé d’autres thèmes comme la censure des médias ou la violente répression menée par les forces de l’ordre. Le recours jugé excessif au gaz lacrymogène, notamment, a ainsi fait l’objet de nombreuses œuvres comme celle-ci, qui est inspirée de cette photo de l’agence de presse Reuters qui a fait le tour du web.

Des messages que l’on retrouve également sur les murs du pays, et notamment aux abords de la place Taksim à Istanbul, où les protestataires ont recouvert certains bâtiments de graffitis pour exprimer leur colère.

Ce danseur, quant à lui, n’hésite pas à se rendre aux rassemblements pour y livrer des performances très remarquées au milieu des manifestants.

Et les musiciens ne sont pas en reste. Duman, un groupe de rock local, vient ainsi de diffuser cette chanson sur YouTube afin rendre hommage au courage des contestataires.

Le site Beautiful People provoque la polémique sur la Toile

Après les rencontres amoureuses, le très controversé site « Beautiful People » qui n’accepte parmi ses membres que des gens à la plastique avantageuse, se lance dans le marché de l’emploi et vient de créer une page sur laquelle des employeurs peuvent recruter leurs futurs collaborateurs et collaboratrices en fonction de leur apparence physique.

Pour les responsables du site, la beauté des employés et la première impression laissée par ces derniers à un client potentiel peuvent en effet être des critères décisifs pour la poursuite des affaires. Un constat qui, selon eux, rend donc nécessaire ce nouveau service dont l’objectif affiché est tout simplement de rendre plus attractives les entreprises qui en bénéficieront.

Des arguments qui n’ont pas tardé à provoquer la polémique en ligne où des dizaines d’internautes indignés par des tels critères de recrutement ont exprimé leur colère. Des utilisateurs du web qui estiment pour la plupart que le service proposé n’est en réalité qu’une méthode déguisée pour pratiquer la discrimination à l’embauche.

Une polémique qui continue de prendre de l’ampleur et qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle provoquée récemment par Mark Jeffries, le PDG de la marque de prêt-à-porter Abercrombie & Fitch, qui s’est, lui aussi, mis à dos une partie de la Toile en affirmant à plusieurs reprises qu’il voulait que ses vêtements ne soient portés que par des jeunes gens au corps d’Apollon. Des internautes qui, depuis ces déclarations, s’en donnent à cœur joie sur le web pour écorner l’image de l’enseigne et qui pourraient désormais se mobiliser pour s’en prendre au site Beautiful People et à ses responsables.

Tendance du jour sur les réseaux sociaux

La semaine dernière, la Russie a demandé au site Vkontakte de bloquer 72 groupes totalisant plus d’un million et demi d’utilisateurs de ce réseau social. Une mesure prise pour empêcher les lycéens du pays de tricher aux examens de fin d’année. Ce test, qui prend la forme d’un QCM, est en effet le même dans toutes les provinces de ce pays qui s’étale sur neuf fuseaux horaires. Une interdiction sans laquelle les lycéens des régions de l’Est auraient pu facilement partager sur Internet les questions des examens avec leurs amis de l’ouest du pays.

L’origine géographique des tweets depuis 2009

Recenser sur des cartes tous les messages géolocalisés qui ont été publiés sur Twitter depuis 2009. C’est ce que viennent d’accomplir des ingénieurs du site de microblogging. Un travail de fourmi qui a été réalisé pour l’Europe et l’Amérique du Nord, ainsi que pour plusieurs villes comme New York, Istanbul ou Tokyo. Des cartes qui, sans surprises, montrent que les origines géographiques de ces tweets sont avant tout concentrés dans les grands centres urbains, mais également le long des principaux axes routiers de ces métropoles.

Vidéo du jour

A seulement deux ans, le petit Diogo Mollo est une star sur le web depuis que son papa a publié en ligne cette vidéo dans laquelle ils reprennent tous les deux le morceau « Don’t let me down » des Beatles. Un clip sympathique qui ne devrait pas laisser insensibles les internautes.