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Aujourd’hui sur le net, les internautes américains réagissent avec humour aux dernières menaces nord-coréennes. Des activistes mènent une campagne de sensibilisation aux dangers posés par les lunettes Google. Et un artiste russe donne vie à des bâtiments abandonnés.

USA : les internautes se moquent des menaces nord-coréennes

Après avoir multiplié ces dernières semaines les annonces belliqueuses et les vidéos de propagande anti-américaine, le régime de Pyongyang a franchi une nouvelle étape dans son escalade guerrière en publiant, vendredi, via l’agence de presse officielle nord-coréenne, ce cliché montrant Kim Jong-Un entouré de ses conseillers militaires devant une carte des Etats-Unis. Une photo analysée par le site NKnews.org qui explique qu’en zoomant dans l’image, on peut voir le leader nord-coréen étudier une liste de villes américaines qui pourraient être la cible d’une attaque de missiles. Parmi celles-ci figurent sans surprise d’importantes mégalopoles comme Washington mais aussi, et c’est plus étonnant, Austin au Texas. Une menace pour le moins surprenante qui ne semble pas effrayer les habitants de cette ville du sud du pays, bien au contraire…

En effet, c’est avec humour que de nombreux Texans ont choisi de répondre au leader nord-coréen. Des utilisateurs des réseaux sociaux qui font notamment usage des mots clés « why Austin », pourquoi Austin en français, pour trouver les raisons qui auraient pu pousser Kim Jong-Un à s’en prendre à la capitale du Texas. Ainsi certains affirment, photomontages à l’appui, que c’est peut-être parce que l’homme fort de Pyongyang n’a pas été invité au célère festival SXSW ou qu’il a été déçu par la programmation de l’édition 2013 qu’il en veut à la ville. D’autres estiment, quant à eux, que si le leader nord-coréen se décide à attaquer Austin, ce sera sans doute pour faire main basse sur les réserves de la spécialité locale, la sauce barbecue.

Et les internautes ne sont pas les seuls à s’amuser de cette menace venue de nulle part. Les autorités de la ville ont ainsi également réagi avec légèreté en diffusant sur Twitter ce film de prévention tout droit sorti des années 50 qui explique quoi faire en cas d’attaque aérienne sur le pays. Une manière ironique de souligner que la politique belliqueuse nord-coréenne date d’un autre âge et qu’elle ne mérite donc pas d’être prise au sérieux…


Les lunettes Google suscitent de vives interrogations

Elles ne sont pas encore commercialisées et pourtant, les « Google Glass » provoquent déjà la polémique. En effet après la décision prise par un bar de Seattle d’en interdire l’utilisation dans son établissement et le projet de loi actuellement examiné en Virginie Occidentale visant à empêcher le port de ces lunettes du futur au volant, c’est un collectif britannique qui vient de lancer une campagne en ligne pour sensibiliser la population aux dérives possibles que pourraient provoquer cette nouvelle technologie.

Baptisée « Stop the Cyborgs », cette initiative a ainsi pour objectif d'ouvrir le débat et d'encourager les citoyens à réclamer des zones sans surveillance afin qu'ils puissent parler et se comporter librement. Pour les créateurs de cette campagne, les lunettes Google qui sont de véritables petits ordinateurs munis d’une caméra miniature font en effet peser un grand risque sur les libertés individuelles puisqu’elles permettront à leurs utilisateurs de filmer les gens qu’ils croisent dans la rue et de mettre en ligne les images de façon instantanée sans que la personne présente sur la vidéo ne s’en rende compte. Pire, ces lunettes étant également connectées au web, ceux qui les portent pourraient potentiellement obtenir des informations d’ordre privé sur les individus qu’ils rencontrent sans que ces derniers s’en aperçoivent.

Et si les créateurs de la campagne ne souhaitent pas interdire complètement l’utilisation de ces fameuses lunettes, ils espèrent que leur mobilisation permettra néanmoins d’en encadrer l’usage. Un projet que les internautes sont notamment invités à soutenir sur les réseaux sociaux en remplaçant leurs photos de profil par ces affiches réalisées par le collectif.

Le projet de jeu vidéo d’une petite fille de 9 ans

Mackenzie Wilson, 9 ans, ambitionne de créer un jeu vidéo. Mais ses deux grands frères moqueurs estiment qu’un tel projet n’est pas à la portée d’une fille de son âge. Pour tordre le cou à ces préjugés, la petite Américaine a donc décidé de lancer, avec l’aide de sa mère, un appel aux dons sur Internet pour payer les 800 dollars que coûte une initiation à la programmation de jeux sur ordinateur. Une campagne qui a dépassé toutes les attentes, puisque plus de 22 000 dollars ont finalement été récoltés.

Un artiste donne vie à des bâtiments abandonnés

Faire apparaître des visages sur de vieux bâtiments abandonnés et sur tout type de mobilier urbain : c’est la passion de l’artiste russe Nikita Nomerz qui s’amuse donc à parcourir son pays à la recherche de murs et autres maisons en ruine pour leur donner une seconde jeunesse. Un travail compilé dans une série de photographies baptisée « living wall » que les internautes pourront découvrir sur son blog.

Vidéo du jour

L’artiste américain Chris Carlson a récemment mis en ligne cette vidéo en stop-motion pour rendre hommage au célèbre jeu vidéo Tetris. Un clip entièrement réalisé à partir de dessins à la craie qui donnent le sentiment que la vidéo est en 3 dimensions et qui plaira à n’en pas douter à tous les fans de ce jeu indémodable.