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Obama "sceptique" sur l'usage d'armes chimiques par les rebelles syriens

Lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien à Jérusalem, le président américain Barack Obama s'est déclaré "sceptique" sur les affirmations de Damas selon lesquelles les rebelles auraient recours aux armes chimiques.

Au premier jour de sa visite historique au Proche-Orient, le président américain a mis en garde le régime syrien contre l'utilisation d'armes chimiques, se déclarant "très sceptique" sur les affirmations selon lesquelles les rebelles syriens y auraient eu recours, lors d'une conférence de presse à Jérusalem, mercredi, avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

L'opposition syrienne affirme que le régime a eu recours à ces armes, mardi 19 mars, à Khan al-Assal, près d'Alep, et Atayba, à l'est de Damas alors que le gouvernement de Bachar al-Assad a, de son côté, demandé aux Nations unies d'enquêter sur l'utilisation d'armes chimiques par l'opposition armée près d'Alep (nord).

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Obama a proclamé "l'alliance éternelle" entre les deux pays

Le ministère iranien des Affaires étrangères a accusé les rebelles d'avoir efffectivement utilisé ces armes, estimant qu'il s'agissait d'un "acte inhumain", a rapporté l'agence officielle Irna."Les pays qui soutiennent (les rebelles syriens) seront les principaux responsables de tels actes s'ils se reproduisent", a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Ramin Mehmanparast.

Enquête

Les États-Unis vont enquêter sur les allégations d'utilisation d'armes chimiques en Syrie précisant que si elles étaient confirmées, cela exigerait une réaction internationale.

Barack Obama a de nouveau mis en garde le pouvoir syrien contre l'utilisation de telles armes en décarant que cela "constituerait une erreur grave et tragique". "Le régime Assad doit comprendre qu'il sera tenu responsable de l'utilisation d'armes chimiques ou de leur transfert à des terroristes", a-t-il ajouté.

Mardi, vingt-six personnes sont mortes lors de l'attaque et des rescapés ont dit souffrir de problèmes respiratoires et sentir une forte odeur de chlore après le tir. Si elle était avérée, cette attaque à l'arme chimique serait la première signalée dans le conflit en Syrie.

Avec dépêches