Réactions en ligne au décès d’Hugo Chavez

À l’annonce de la mort d’Hugo Chavez, plusieurs centaines de ses partisans se sont rassemblés mardi devant l’hôpital militaire de Caracas pour pleurer sa disparition, comme le montrent ces images publiées sur la page Facebook du président vénézuélien. Ces dernières années, Hugo Chavez était devenu un adepte de la communication sur Internet. Il laisse ainsi derrière lui un compte Twitter suivi par plus de 4 millions d’abonnés à travers le monde.

Des internautes qui ont été nombreux à se saisir de leur clavier pour rendre un dernier hommage au leader bolivarien. Les mots-clefs « Vive Chavez pour toujours » font ainsi partie des termes les plus utilisés sur Twitter au Venezuela, avec des citoyens saluant le bilan de leur « commandante » qui, d’après eux, a su réduire les inégalités et résister à l’impérialisme américain.

Et tandis que d’autres ont préféré souligner son influence à travers toute l’Amérique latine, des internautes se mobilisent pour que le président défunt soit enterré au Panthéon national, où reposent les héros historiques du Venezuela.

Mais tous ne font pas le deuil d’Hugo Chavez. Ses opposants comme l’avocat Yon Goicoechea ne semblent ainsi pas particulièrement émus par la disparition du chef d’Etat qu’ils qualifient de « dictateur » en soulignant les dérives autoritaires de son régime.

Même son de cloche chez ces internautes qui estiment que le chavisme ne survivra sans doute pas au décès de son inspirateur, et que cela pourrait permettre à la démocratie vénézuélienne de prendre un nouveau départ.

Birmanie : les paysans se mobilisent contre les expropriations

Depuis la dissolution de la junte militaire il y a deux ans, les paysans birmans manifestent régulièrement pour réclamer l’arrêt des expropriations forcées de leurs terres par les autorités locales. Des manifestations généralement pacifiques mais qui dégénèrent parfois à l’image de ce qui s’est passé la semaine dernière dans la région de l’Irrawaddy située dans le sud-ouest du pays où, comme on peut le voir sur ces vidéos amateurs qui circulent en ligne, les forces de l’ordre et les protestataires se sont violemment affrontés, faisant un mort parmi les policiers et une quarantaine de blessés.

Une situation particulièrement tendue qui a finalement poussé le gouvernement à décréter l’état d’urgence dans la région. Mais pour certains internautes, cette mesure ne devrait pas suffire à restaurer le calme au sein de la communauté paysanne. En effet comme l’explique l’auteur de cet article publié sur le site irrawaddy.org, les fermiers sont souvent désemparés face aux expropriations car ils ne disposent que très rarement des titres de propriétés de leurs terres même si elles appartiennent à leur famille depuis plusieurs générations.

Un problème récurrent qu’ils sont donc de plus en plus nombreux à dénoncer dans le pays et que le gouvernement a d’ores et déjà promis de régler en créant une commission chargée d’étudier les cas d’expropriations forcées. Une promesse qu’il aura cependant bien du mal à tenir estime le blogueur Aye Nai sur le site Democratic Voice of Burma qui affirme que le système juridique birman actuel est inadapté pour s’attaquer à ce fléau qui empoisonne la vie de milliers de fermiers dans le pays.

Tendance du jour sur les réseaux sociaux

#FreeHammond est le hashtag que des milliers d’internautes utilisent actuellement pour marquer le premier anniversaire de l’emprisonnement, sans procès, du hacker Jeremy Hammond aux Etats-Unis. Des utilisateurs des réseaux sociaux qui dénoncent le manque de transparence de la justice américaine dans cette affaire mais aussi les conditions très difficiles dans lesquelles le jeune homme est incarcéré depuis mars 2012 et qui réclament donc sa libération immédiate. Accusé d’avoir participé au piratage de données confidentielles de l’agence de renseignement privée Stratfor en 2011, Hammond encourt, s’il est reconnu coupable, une peine de 35 ans de prison.

Une webcam sur un nid d’aigles des Philippines

Suivre en direct le quotidien d’un couple d’aigles des Philippines, c’est ce que propose depuis la semaine dernière une fondation chargée de la sauvegarde de cette espèce en voie de disparition. Une webcam a en effet été installée près du nid de ce couple qui se reproduit régulièrement dans un abri du sud du pays dans le cadre d’un programme de naissances en captivité. Une manière de sensibiliser le public à la protection de ces rapaces menacés par la déforestation et la pollution.

Vidéo du jour

Âgée d’à peine 6 ans, Terra, une petite Britannique, est déjà une championne de breakdance comme on peut le voir dans cette vidéo filmée lors d’un concours organisé récemment à Chelles, en France, et qui suscite l’engouement des internautes depuis sa mise en ligne sur YouTube. Un clip dans lequel la jeune danseuse fait la démonstration de son talent précoce en réalisant une performance époustouflante qui bluffera plus d’un amateur de cette discipline.